La fois où j’ai chanté “Joyeux anniversaire” à une amie… et qu’un esprit a répondu

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La fois où j’ai chanté “Joyeux anniversaire” à une amie… et qu’un esprit a répondu

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Par Delphine Rivet

Publié le

"C’était comme un écho qui me répondait, et qui a fini la chanson à ma place."

Pour célébrer Halloween comme il se doit, Konbini a recueilli des témoignages d’histoires paranormales aussi flippantes que réelles. On poursuit notre série d’articles avec une rencontre de l’au-delà dont cette anonyme aurait bien pu se passer.

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Il ne m’est jamais rien arrivé de paranormal… à part cette fois. Et ça m’a bien suffi. Mes parents ont une maison secondaire à la campagne. C’est une baraque perdue au milieu des bois. Il y a bien quelques voisins aux alentours, mais ça reste assez isolé. La nuit, on a toujours une certaine appréhension car dehors, on ne perçoit aucune lumière. Tout est plongé dans l’obscurité la plus totale. Je n’ai d’ailleurs jamais voulu y aller toute seule.

Quand j’étais ado, j’avais invité une amie et on s’apprêtait à aller se coucher à l’étage. Enfin, c’est plutôt un grenier que mon père n’a jamais vraiment meublé. Pas super accueillant, mais on a quand même deux lits. Mais pas de porte. Le lendemain, on devait fêter l’anniversaire de ma pote qui allait avoir 18 ans. On se couche, et à minuit pétant, je décide de prendre un peu d’avance et je me mets à lui chanter, en chuchotant pour ne pas réveiller mes parents qui dormaient profondément un étage en dessous : “Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire…”

Au même moment, on a toutes les deux entendu quelqu’un ou quelque chose, en bas, qui chantait aussi “Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire…”. Comme un écho qui me répondait. J’ai arrêté, pour essayer de comprendre ce qui se passait… et ça a continué après moi. Ce qui est encore plus troublant, c’est que cette voix ressemblait presque à la mienne. C’est comme si quelqu’un avait décidé de m’imiter, en chuchotant depuis le rez-de-chaussée, et de finir la chanson à ma place.

Je me suis alors levée, pour vérifier qu’un de mes parents ne me faisait pas juste une mauvaise blague, et rien. Personne en bas des escaliers, mes parents dormaient à poings fermés. Je suis retournée me coucher, pas très rassurée, et on a essayé de s’endormir malgré tout. On n’en a plus jamais reparlé avec ma pote. Je n’ai pas non plus essayé de chercher ce qui s’était passé cette nuit-là. Ce que je sais, c’est que je n’aime toujours pas dormir dans ce grenier.