Kanye West : pourquoi Donda 2 ne sera pas dispo sur les plateformes

Kanye West : pourquoi Donda 2 ne sera pas dispo sur les plateformes

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Kanye West Youtube

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Par Timothée Van Poecke

Publié le

Spoiler : si vous voulez écouter l’album, il va falloir débourser 200 dollars.

Kanye West ne finira jamais de nous surprendre (ou de nous fatiguer, à vous de juger). Pour pouvoir écouter Donda 2, son prochain album prévu le 22 février, il faudra vous procurer son Stem Player. Cet appareil lancé par l’artiste peu de temps avant le premier opus de Donda permet aux utilisateurs de remixer les chansons de l’album. Détail important : ce gadget coûte 200 dollars.

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Sur Instagram, Kanye West a partagé des images d’une chanson inédite jouée sur le Stem Player. Il précise dans son post que le morceau n’apparaîtra ni sur Apple, ni sur Amazon, ni sur Spotify et ni sur YouTube, précisant :

“Aujourd’hui, les artistes ne reçoivent que 12 % de l’argent que l’industrie gagne. Il est temps de libérer la musique de ce système oppressif. Il est temps de prendre le contrôle et de construire le nôtre.”

Ce n’est pas la première fois que Ye affirme que l’un de ses albums sortira exclusivement à un endroit en particulier. En 2016, The Life of Pablo était disponible uniquement sur Tidal, la plateforme de streaming de Jay-Z, et Kanye West affirmait que l’album resterait une exclusivité permanente. Deux mois plus tard, le projet était disponible sur Spotify et Apple Music.

Ras-le-bol général ?

Petit à petit, des actions comme celle de Kanye West, visant à dénoncer les vices de l’industrie musicale, apparaissent. En 2021, Taylor Swift avait perdu l’intégralité des droits de ses propres chansons. Son producteur avait vendu le catalogue des six premiers albums de la chanteuse sans son accord.

Pour répondre à cette attaque, Taylor Swift avait décidé de réenregistrer l’intégralité de son deuxième album, sorti en 2008. Le projet a fait parler de lui et s’est rapidement retrouvé à la première place des charts. Une bonne manière de rebondir et de montrer que l’industrie n’a pas le contrôle sur absolument tout ce qu’elle souhaite.