“Justin n’était pas ravi de la grossesse” : Britney Spears dévoile son avortement et d’autres secrets dans ses mémoires

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“Justin n’était pas ravi de la grossesse” : Britney Spears dévoile son avortement et d’autres secrets dans ses mémoires

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© Jeff Kravitz/Getty

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Par Flavio Sillitti

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Les mémoires de la princesse de la pop, intitulés La Femme en moi, sortent le 24 octobre prochain et les premiers extraits dévoilés promettent de nombreuses révélations.

À quelques jours de la sortie de ses mémoires tant attendues, la chanteuse Britney Spears a dévoilé quelques-uns des secrets à retrouver dans La Femme en moi (The Woman In Me en version originale). Le livre inédit promet d’offrir des réponses et du contexte à de nombreux incidents et événements liés à la vie de Britney Spears, qui ont marqué la pop culture au fer rouge et souligné les vices et la toxicité du vedettariat.

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On pense notamment à son rasage de crâne, à sa relation tumultueuse avec Justin Timberlake ou encore le contrôle exercé sur elle par son père, qui a mené au mouvement “Free Britney” en 2009 jusqu’à la dissolution de la tutelle en 2021. Dans le cadre d’un entretien exclusif accordé au média People, Britney Spears a partagé des extraits de l’ouvrage à venir, dévoilant plusieurs éléments qui affolent déjà la toile.

Son avortement : “Justin [Timberlake] n’était pas ravi de la grossesse.”

Alors à l’aube de leur vingtaine, Justin Timberlake et Britney Spears ont partagé une romance de 1999 à 2001. La rupture du couple a été surmédiatisée et les deux artistes ont même dédié des morceaux à leur ex, en l’occurrence “Everytime” de Britney Spears et “Cry Me A River” de Justin Timberlake. Dans un extrait partagé par People, on apprend que Britney Spears était tombée enceinte du membre de *NSYNC, et qu’il l’aurait poussée à avorter.

“Pour moi, [la grossesse] n’était pas une tragédie. J’aimais tellement Justin. J’ai toujours pensé que nous aurions un jour une famille ensemble. C’est juste arrivé plus tôt que ce que j’avais prévu. Justin n’était vraiment pas ravi de cette grossesse. Il m’a dit que nous n’étions pas prêts à accueillir un bébé dans notre vie, que nous étions bien trop jeunes… Je ne sais pas si c’était la bonne décision. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je ne l’aurais jamais fait. Et pourtant, Justin était tellement certain de ne pas vouloir être père.”

Les fans n’ont pas tardé à lier cette information au morceau “Everytime” de Britney Spears, sorti en 2003 sur l’album In the Zone. Une théorie selon laquelle la chanteuse s’adressait en réalité à son bébé s’est rapidement répandue sur X/Twitter, avec plusieurs utilisateur·rice·s liant les séquences du clip à son avortement. Lors d’une performance du morceau sur le show SNL, sa tendance à toucher le bas de son ventre a même été perçue comme un autre indice par les fans.

“Britney Spears n’a pas cessé de se toucher le ventre pendant cette interprétation de ‘Everytime’ 😢 tout s’explique maintenant #TheWomanInMe”

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“Le bébé du clip Everytime est celui que Britney s’est sentie obligée d’avorter. Mon cœur. 🥺#TheWomanInMe”

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Sa tutelle : “La femme en moi a été rabaissée pendant longtemps.”

Suite à un divorce compliqué avec le danseur et acteur Kevin Federline ainsi que plusieurs incidents survenus dans le courant de l’année 2007, la princesse la pop a été mise sous une forme de tutelle léguant plusieurs aspects de sa vie privée, professionnelle et surtout financière à son père Jamie Spears et ses associé·e·s. En juin 2021, Britney Spears avait frappé les esprits en confiant être “traumatisée” et “déprimée” par cette tutelle. Elle avait notamment affirmé n’avoir pas pu se faire retirer son stérilet alors qu’elle souhaitait avoir d’autres enfants et être obligée de prendre des médicaments qui la faisaient se sentir “ivre”. La tutelle a pris fin en novembre 2021.

“Treize années se sont écoulées pendant lesquelles je me suis sentie comme l’ombre de moi-même. Je repense aujourd’hui au fait que mon père et ses associés ont contrôlé mon corps et mon argent pendant si longtemps et cela me rend malade… Je suis devenue un robot. Mais pas seulement un robot — une sorte d’enfant-robot. J’ai été tellement infantilisée que j’ai perdu des morceaux de ce qui me faisait me sentir moi-même… La femme en moi a été rabaissée pendant longtemps. Ils voulaient que je sois sauvage sur scène, comme ils me disaient de l’être, et que je sois un robot le reste du temps.”

Son rasage de crâne : “C’était ma façon de me défendre.”

En 2007, dans la tempête médiatique qui a suivi son divorce avec Nicolas Federline et la bataille pour garder la garde de ses enfants, Britney Spears a choqué le monde entier en se rasant la tête sur une décision impulsive, le tout en étant filmée par des caméras à la source d’images qui ont marqué la pop culture à tout jamais. Dans son livre, elle revient sur l’incident et lie cette décision capillaire controversée à l’obsession publique exercée sur elle et son physique depuis ses premiers tubes et dès son plus jeune âge.

“Depuis mon adolescence, on m’inspectait de haut et de bas, les gens me disaient ce qu’ils pensaient de mon corps. Me raser le crâne et en faire des caisses, c’était ma façon de me défendre. Mais sous la tutelle, on m’a fait comprendre que cette époque était désormais révolue.”

D’autres extraits évoquent son entrée dans l’industrie du divertissement dès l’enfance, sa performance iconique aux MTV VMAs de 2001 avec le serpent, et sa brève carrière d’actrice dans le film Crossroads, à propos duquel elle s’exprime sur les dessous du tournage : “L’expérience n’a pas été facile pour moi. Je crois que je me suis lancée dans une technique de method acting [qui consiste à se mettre complètement dans la peau de son personnage, ndlr] – mais je ne savais pas comment sortir de mon rôle. C’était à peu près le début et la fin de ma carrière d’actrice, et j’étais soulagée”.

Le livre La Femme en moi est déjà disponible en précommande et paraîtra en libraire dans toute la France le 24 octobre 2023, aux éditions JC Lattès. Une version audio est également attendue, doublée par l’actrice Michelle Williams dans sa version anglophone.