Un premier trailer prometteur pour la suite d’Independence Day

Un premier trailer prometteur pour la suite d’Independence Day

Independence Day : Resurgence, la suite du film original de 1996, se dévoile dans une première bande-annonce. Jeff Goldblum est bien là, pas Will Smith.

À voir aussi sur Konbini

Le principal problème des civilisations extraterrestres hostiles et technologiquement supérieures à nous, c’est qu’elles sont rancunières. Ayez le malheur de leur coller une rouste inattendue en profitant de leur arrogance alors qu’elles se voyaient déjà profiter tranquillement des plaisirs terrestres et vous pouvez être à peu près certain qu’elles reviendront, plus nombreuses, plus lourdement armées et encore plus déterminées  à vous faire bouffer vos drapeaux américains. Coucou, voilà le pitch d’Independence Day: Resurgence, la suite du film où Will Smith s’allume un cigare après avoir sauvé le monde d’une invasion d’extraterrestres hyper bourrins.

En 1996, Jeff Goldblum et Will Smith formaient un improbable duo de héros sauveurs de planète dans Independance Day, épitomé du film-catastrophe des années 90 au patriotisme débridé, prétexte à la glorification des tout-puissants Etats-Unis d’Amérique démolissant l’envahisseur galactique à grands coups d’ogive nucléaire et de virus informatique. Vingt ans plus tard, l’Amérique est un peu moins imbue d’elle-même, Goldblum a les cheveux blancs, Will Smith a disparu du casting et les aliens envahissent à nouveau, plus têtus que les Allemands en 40, avec une flotte de vaisseaux chacun plus larges que l’Angleterre – rassurons-nous, cette fois-ci l’Humanité est prête à les recevoir, et Roland Emmerich est toujours là pour assurer le gigantisme et la pyrotechnie.

Dans Resurgence, Goldblum, Bill Pullman (barbu pour l’occasion), Judd Hirsch et Vivica A.Fox, l’équipe des vétérans, est rejointe par la jeune garde hollywoodienne représentée par Liam Hemsworth et Jessie Usher, âgés respectivement de 5 et 3 ans à la sortie du premier opus. Quand les jeunots enfilent leur tunique de guerre pour rejoindre d’immenses batailles spatiales à la Star Wars sur les avions terriens modifiés par la technologie alien, Goldblum se retrouve carrément sur la Lune, sans jamais se départir de l’expression faciale mi-cool mi-ahurie de celui qui en a déjà trop vu. Autour d’eux, ça pète sévère dans l’orbite basse et, encore plus en-dessous, ça fait ce que ça peut pour éviter d’y laisser sa peau.

“Nous n’entrerons pas dans la nuit sans nous battre”, harangue Bill Pullman dans un discours de motivation adressé à toute l’espèce humaine, et c’est beau comme un feu d’artifice du 4 juillet. On a beau savoir qu’ à la fin, E.T rentrera chez lui la queue entre les jambes, le charme un peu vintage des blockbusters d’un autre temps opère. Et en juillet 2016, vingt ans après, on sera à nouveau dans la salle pour regarder une bande d’être humains fracasser de méchants aliens. Surtout si c’est Jeff Goldblum qui sauve (encore) le monde.