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Ces 10 films d’horreur asiatiques sont parfaits pour Halloween

Ces 10 films d’horreur asiatiques sont parfaits pour Halloween

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Par Arthur Cios

Publié le

Du gore, du flippant, du WTF : il y en a pour tous les goûts.

À l’approche d’Halloween, tous les week-ends du mois d’octobre, Konbini vous propose une sélection de films d’horreur à voir absolument. Du culte comme du méconnu, du gore comme du subtil, de la pure série B comme du cinéma d’auteur : il y en a pour tout le monde.

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Cette semaine, après avoir fait un détour par le cinéma d’horreur français, direction l’Asie. Loin des The Ring et The Host, que vous connaissez sans nul doute, nous avons sélectionné dix longs-métrages, peut-être un peu moins connus, mais tout aussi indispensables.

Audition (1999)

Les fans du cinéma d’horreur connaissent sans doute Takashi Miike, autrement connu comme le cinéaste le plus prolifique de ces dernières décennies. Ce dernier sort entre deux et sept films par an depuis 1991 ! Forcément, dans le lot, tout ne peut pas être bon. Surtout qu’il est passé par un peu tous les genres, même si son attrait pour l’horreur et le gore est devenu le cœur de sa filmographie.

Le plus important, parce que c’est sans doute le meilleur (bien que pas nécessairement le plus reconnu, les fans privilégiant Ichi the Killer ou Visitor Q), reste Audition. On y suit un producteur, dont la femme est morte des années auparavant, et qui, sous les conseils “avisés” d’un ami, va organiser une fausse audition. Le but ? Rencontrer une femme. Le postulat de départ est donc bien crasseux, mais le film va prendre une tout autre direction quand le spectateur se rend compte que l’actrice castée n’est pas du tout celle que l’on croit.

Pas étonnant que Julia Ducournau, réalisatrice du génial Grave, nous clame son amour pour ce film. Que ce soit par son écriture, la finesse de son propos au final presque féministe (ce qui est loin d’être le cas de tous les Miike), la mise en scène (il faut dire que la direction de la photo est signée Hideo Yamamoto, qui était derrière la caméra pour le génial Hana-bi de Takeshi Kitano) ou la construction de son récit, le cinéaste surprend.

On n’est pas sur du gore du début à la fin. Miike prend bien le temps d’installer l’histoire, de raconter ses personnages, avant de les triturer dans tous les sens. Il faut bien attendre une heure avant de ressentir une once d’horreur. Et c’est fort. Le cinéaste vous met en confiance, faisant croire qu’il pourrait presque s’agir d’un film d’amour, avant de vous plonger dans l’horreur de la psyché de sa tueuse. De quoi décontenancer donc, mais aussi de passer à coup sûr une belle soirée d’Halloween !

Dark Water (2002)

Imaginez avoir peur de l’eau. Enfin, pas l’aquaphobie telle qu’on la connaît, à savoir la peur de la profondeur, d’être noyé ou d’avoir la tête immergée. Non, imaginez que l’eau soit une source d’effroi. C’est l’exploit réalisé par Hideo Nakata, cinéaste mondialement connu pour Ringu, Le Cercle pour les intimes. Quatre ans après ce succès incroyable, le réalisateur remet ça avec un film moins connu mais peut-être plus impressionnant.

Encore une fois basé sur les écrits de Koji Suzuki, qui avait déjà écrit le roman Le Cercle, Dark Water raconte l’histoire d’une femme en plein divorce, et donc en difficulté financière, qui emménage dans un nouvel appartement avec sa fille dont elle risque de perdre la garde. Un postulat lié à l’histoire de cette femme, qui elle-même a été abandonnée plus jeune. L’appartement est crado, humide, et a une grosse fuite au plafond. L’intrusion de l’eau dans leur quotidien va être liée à une histoire de fantôme, qu’on ne va pas vous spoiler.

Difficile de ne pas voir un lien entre Le Cercle et ce film, déjà avec la tronche du fantôme, et le fait qu’il hante des personnages innocents. Mais Dark Water est au final plus malin et subtil, usant des conventions traditionnelles de l’horreur pour donner de l’ampleur à un drame psychologique et à son message, ainsi qu’aux métaphores de la séparation et de l’abandon. Le tout avec un tas de détails à observer – par exemple, gardez à l’esprit que le chiffre “4” en japonais ressemble au mot “mort”, et que, normalement, les bâtiments n’ont jamais de quatrième étage affiché. On notera un épilogue au final plus bouleversant qu’effrayant.

Tout comme d’autres films japonais d’horreur de l’époque, Le Cercle et The Grudge en tête, Dark Water a eu droit à un remake américain. Et comme pour ceux cités précédemment, on ne saurait trop vous recommander de rester sur la version japonaise. Julia Ducournau (encore elle) est d’ailleurs d’accord avec nous là-dessus.

House (1977)

Le film le plus fou, mais vraiment dingue de cette sélection (sachant qu’il y a de belles pépites dans le genre ici), et donc l’un des plus indispensables. Un véritable “objet filmique non identifié” psychédélique, où l’on suit sept adolescentes parties en week-end dans une maison à la campagne, où rien ne va se passer comme prévu. Scénario somme toute classique. Mais au niveau de la forme, il s’agit d’un cinéma presque unique, que l’on n’a jamais revu. Le montage, les filtres, les effets spéciaux, bref, tout ce qui se passe à l’écran est l’incarnation de la folie.

Ce qui peut vous sembler être un film indé chelou est en réalité un des premiers films japonais à être pensé et marketé comme un blockbuster, qui fut un carton au box-office à l’époque. Pour faire simple : le cinéma japonais à ce moment-là perd son aura, ses grands auteurs n’ayant plus les mêmes succès, et le public privilégiant la télévision. Les studios Tōhō, sur le point de mourir, voient dans le succès des Dents de la mer une aubaine, et décident d’approcher le jeune Obayashi pour lui proposer de faire un film d’horreur grand public.

Mais ce dernier ne fait rien comme les autres. Pour parler au grand public, il décide d’exploiter le folklore japonais, d’imbiber le récit de son traumatisme d’enfant né à Hiroshima sept ans avant le bombardement nucléaire, et de mêler à cela une histoire d’enfants, basée sur leur point de vue – le script s’appuie sur les cauchemars de sa fille, et est écrit par Katsura, spécialiste de l’auteur pour enfants Walter de la Mare.

L’horreur prend toutes les couleurs (il y en a un paquet) et toutes les formes. Qu’il s’agisse d’une tête décapitée qui mord les fesses, de chats démoniaques, de piano affamé, de bananes, il y a de tout. Et ce qui peut paraître dingue est en fait un sublime hommage à ce qu’est l’horreur dans le folklore japonais, mais aussi au gothique européen et au storytelling à l’américaine, pour ne pas dire à la Disney (les sept personnages ayant un nom les caractérisant, la figure du prince fantasmé, la relation avec la belle-mère…). Le tout de façon plutôt féministe, avec des ados assez costaudes n’ayant pas peur d’affronter les démons. Farfelu peut-être, mais indispensable.

Ne coupez pas ! (2019)

Nous vous en parlons assez souvent sur Konbini depuis quelques mois. Il faut dire qu’il s’agit sans nul doute d’un des meilleurs films de la décennie. Mais il sera difficile pour nous de vous en dire plus pour vous séduire, car tout l’intérêt de l’entreprise réside dans la surprise que le scénario vous réserve au bout d’une vingtaine de minutes.

Tout ce qu’on peut vous dire, c’est qu’il dépoussière le genre du mort-vivant comme peu de films ont réussi à le faire. C’est que c’est une comédie horrifique, sans pour autant être une parodie. On y suit le tournage d’un film de zombies où de vrais zombies débarquent. En gros. Sauf que le cinéaste japonais Shin’ichirô Ueda est très malin et use d’une mise en scène fine pour prendre le spectateur au dépourvu.

Vous allez rire, vous allez un peu flipper, vous allez être surpris, avant d’être totalement emballés par le concept. N’hésitez pas. Surtout pas.

Onibaba (1964)

Si l’on regarde du côté des vieux films d’horreur asiatiques, deux longs-métrages sortent du lot : Kwaïdan et Onibaba. Le premier est un immense film à sketchs japonais, contenant quatre courts/moyens-métrages d’histoires de fantômes. Plus de trois heures durant, Masaki Kobayashi (Hara-kiri) trimballe le spectateur dans les méandres du folklore nippon, aussi beau visuellement que réussi dans sa mise en scène.

Mais l’on retrouve cette atmosphère, un peu envoûtante et unique, dans Onibaba, l’autre grand film d’horreur de cette époque, signé cette fois Kaneto Shindō. Aussi important soit-il, Kwaïdan est mine de rien moins facile d’accès, et peut-être plus connu que l’excellent Onibaba. Sorti en 1963, ce long-métrage va également piocher dans les fables nippones, notamment pour sa figure du démon médiéval. Après tout, Onibaba est le nom d’une femme-démon.

Pour faire simple, on suit une femme et sa belle-fille qui, en attendant que le fils et le mari reviennent de la guerre, dépouillent des samouraïs mourants, qu’elles tuent et enterrent pour revendre leurs affaires. Un jour, un voisin revient du champ de bataille pour leur annoncer que l’homme attendu est mort. La jeune femme finit par s’éprendre de ce dernier, au grand malheur de la mère, jalouse qu’on oublie si vite son fils (ou jalouse tout court d’ailleurs). Au point de devenir un démon…

L’intrigue est assez simple, et pourtant, il est difficile de qualifier ce film. Tantôt dans l’horreur (comme on pouvait le montrer au début des années 1960 au Japon), dans l’érotisme, dans une forme de naturalisme minimaliste, Onibaba surprend par sa modernité. En 1963, avoir un film qui parle du désir féminin, avec plus ou moins de subtilité – tout démarre avec un trou noir et profond, où finissent les soldats décédés –, demeure assez surprenant. Sans parler de certaines visions qui risquent de marquer vos rétines, comme celle du masque qui ne se retire pas, pour n’en citer qu’une. Un chef-d’œuvre, tout simplement.

The Strangers (2016)

Si l’on pense souvent que thriller policier et horreur font bon ménage, peu de longs-métrages ont réussi à capturer l’essence des deux genres simultanément. The Strangers le fait avec brio, en exploitant tout le prisme de l’angoisse. Pas surprenant de la part de son auteur, Na Hong-jin. Le Coréen avait pondu en premier film l’excellent The Chaser, avant de tourner The Murderer. Deux films policiers franchement impressionnants, et qui ont placé son auteur sur la carte des cinéastes coréens à suivre.

La première incursion de Hong-jin dans l’horreur se devait être aussi spectaculaire. Et comment se démarquer plus facilement qu’en allant puiser un peu partout dans le genre ? The Strangers est une enquête policière donc, mais qui pioche dans le domaine de l’exorcisme, du démon, de la maladie contagieuse, du zombie, du fantôme, du tueur psychopathe…

On suit Jong-goo, un policier d’une petite ville, qui doit enquêter sur une série de meurtres sanglants commis par des personnes “possédées” qui ressemblent à des zombies. La contamination déclenche une éruption cutanée et un comportement violent, avant de rendre amorphe. Au fil de l’enquête, tout laisse à penser qu’un homme dans la forêt a lancé un sort sur le village. Alors que les cadavres s’empilent, une mystérieuse femme point le bout de son nez, un chaman débarque, et la fille de Jong-goo est elle aussi touchée. Le cauchemar peut commencer.

Outre le fait que le film est dense, Na Hong-jin a su bien doser son propos. Le rendu est subtil et malin sur la manière d’aborder l’histoire, d’explorer son folklore horrifique tout en construisant une relation père-fille costaude, imbibant son récit d’un message sur la religion assez fort. La part de mystère est assez conséquente, le spectateur risquant d’être autant paumé à la fin qu’au début. Au fond, qu’importe. La claque est telle qu’elle suffit en elle-même.

Suicide Club (2002)

Dans un entretien datant de 2009, le réalisateur japonais Sion Sono expliquait que “le Japon a tous les ans 30 000 suicides. C’est plus que le nombre de gens qui meurent dans des guerres. […] Il y a une guerre invisible en ce moment au Japon”. Un thème qui est cher au cinéaste, puisque son premier film se basait sur ce morbide constat.

Tenant plus de l’ordre du thriller que de l’horreur, Suicide Club raconte l’enquête de trois policiers confrontés à une vague de suicides en groupe chez les adolescents du pays. Une histoire sordide (et gore), qui mêle conspiration, généralisation d’un Internet balbutiant, manipulation des masses, de la musique pop, et des tonnes de sang.

Il faut dire que Sion Sono vient du nanar. Bien qu’ayant étudié à Berkeley, le Japonais a passé son temps à mater des films d’horreur un peu nazes et des pornos. Son expérience et son attrait pour la série B font de sa tentative de faire un vrai bon film, mais de “mauvais goût”, un objet à part. Un film grotesque, gore, un peu érotique, qui a choqué le Japon, et conquis le cœur des cinéphiles adeptes du genre à travers le monde.

Sans doute que la clairvoyance de ces thèmes a parlé. Car plus que d’être un long-métrage sur des ados suicidaires, ce film parle de la place d’Internet dans la société, de comment la technologie peut avoir un impact sur nos relations sociales, et du gap générationnel – alors que nous ne sommes à l’époque qu’en 2002 ! Sorte de prédiction assez réaliste, et du coup flippante.

Tetsuo (1989)

Alerte film étrange, et expérimental ! À côté, House est un doux nanar coloré. Commençons ainsi : Tetsuo est la définition même d’un long-métrage ovni. Si on devait le définir, nous dirions qu’il est le pendant horrifique et moins poétique d’Eraserhead, le premier film d’un certain David Lynch. Plus encore, Tetsuo serait le fils spirituel de David Lynch, Giger et David Cronenberg, avec un arrière-goût de cyberpunk balbutiant. C’est bon, on a votre attention ?

Tetsuo est le premier long-métrage (qui ne dure que 1 h 05 par ailleurs) du cinéaste japonais Shin’ya Tsukamoto. Un réalisateur fauché, qui a déjà pondu alors deux courts expérimentaux, avant de sortir son premier long, avec trois francs six sous, à la production catastrophique – quatre mois de tournage, deux ans de production, mille péripéties, une équipe épuisée et traumatisée qui va lâcher l’artiste au fil du temps.

Le film s’ouvre sur un fétichiste du métal, qui s’enfonce des tiges énormes dans le tibia, et qui meurt fauché par une voiture. On suit alors un autre homme, qui se réveille avec un pic en métal sur la joue et va être contaminé par A+B par le fétichiste, ce dernier prenant le contrôle de son corps pour le transformer en homme métal dégueulasse. Ajoutez à cela l’imagerie crasse et gore de la transformation, des hallucinations toutes plus folles les unes que les autres, des séquences en stop-motion absurdes et un pénis-perceuse énorme, et vous aurez Tetsuo.

Mais derrière ces bizarreries se cache une trame au final plutôt classique, et du coup rassurante : la vengeance d’un meurtre accidentel, en gros. Surtout, ce film traduit la peur de l’importance grandissante dans notre civilisation de la technologie. Ce n’est pas anodin si le célèbre William Gibson, auteur de Neuromancer et papa du cyberpunk, a déclaré que, pour lui, Tetsuo était le premier film cyberpunk. Rien que pour ça, il vaut le détour. Il faut juste être préparé à voir un truc peu commun.

Thirst, ceci est mon sang (2009)

Celui-ci est catégorisé comme un film d’horreur de par son thème, mais ne l’est pas réellement. Il faut dire que s’il y a bien des films qui ont su dépasser le cadre de l’angoisse, c’est ceux centrés sur les vampires. Que ce soit sous couvert de comédie (What We Do in the Shadows de Taika Waititi), de romance intello (Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch), d’une fable Disney (Dark Shadows de Tim Burton) ou d’un grand spectacle (Dracula de Francis Ford. Coppola), il y a de tout. Et Thirst ne déroge pas à la règle.

Park Chan-wook est un grand réalisateur lui aussi, et ce film est la somme parfaite de son cinéma. Dans le sens où il regorge de la folie et la violence qu’on lui connaît (Old Boy), d’érotisme (Mademoiselle), tout en ayant un côté thriller (Sympathy for Mister Vengeance), et raconte la construction d’une relation compliquée (le trop méconnu JSA (Joint Security Area))… Mais le film est plus étrange et surprenant que ça.

Il s’agit en réalité d’une interprétation libre de Thérèse Raquin, célèbre roman d’Émile Zola. Mais à la sauce vampiresque coréenne, avec un postulat original. On y suit un prêtre catholique coréen, qui va faire des essais cliniques pour le vaccin d’une maladie grave. Un fiasco, qui le tue. Mais une des transfusions sanguines qu’il a reçues contient du sang de vampire. Il devient alors un être torturé entre son amour de Dieu et son besoin de sang. Il rencontre un vieil ami, et tombe sous le charme de sa femme. Si vous connaissez le roman de Zola, vous connaissez la suite.

L’idée de base, de transformer Zola en récit d’horreur, est en soi géniale. Mais ce qu’en fait Park Chan-wook est phénoménal. Tant au niveau de l’écriture, de la construction du récit que de sa mise en scène et de son casting exceptionnel. Plus érotique qu’horrifique, bien que contenant pas mal de moments gore qui peuvent mettre mal à l’aise (l’auteur de ces mots a toujours eu du mal avec les ongles arrachés), c’est un film idéal pour Halloween. Méconnu, il mérite tout autant votre attention que les autres chefs-d’œuvre de ce cinéaste hors pair.

3 extrêmes (2004)

On ne parle pas assez des films à sketchs, ou agrégat de courts-métrages. Il y a pourtant des pépites. Tokyo! par exemple, où Michel Gondry, Bong Joon-ho et Leos Carax livrent leur vision de la capitale nippone. Le genre horrifique en compte un paquet, mais l’un des plus impressionnants demeure 3 extrêmes. Formellement, les trois films sont efficaces, ne regorgeant pas pour autant d’une mise en scène exceptionnelle. Mais sur le fond, ils tapent fort.

Le premier, Box, est signé par le cinéaste japonais Takashi Miike. Vous imaginez donc où cela peut vous mener. On y suit une jeune fille qui est hantée par sa jeune sœur morte, contorsionniste. À base de boîte glauque, de torture, de cauchemars, d’asphyxie, d’enterrements de gens vivants… Bref, vous voyez le genre.

Le deuxième, Cut, est écrit et réalisé par le grand Park Chan-wook. Un acteur et sa femme pianiste sont kidnappés par un homme fan du premier, jaloux, qui décide de couper un doigt toutes les cinq minutes à la musicienne s’il ne répond pas à ses exigences – le tout avec une mise en scène un peu grandiloquente. Un peu torture porn sur les bords donc, mais qui cherche à montrer les limites de la psyché humaine.

Le dernier, enfin, n’est pas effrayant mais il est difficile de ne pas avoir la nausée. C’est au final le plus original des trois. Ce court du réalisateur hongkongais Fruit Chan, Dumplings, raconte comment une femme qui, pour essayer de reconquérir son mari qui la trompe, va voir une dame qui peut la faire rajeunir. Celle-ci lui offre de mystérieux raviolis, dont la farce provient de sacs qu’elle récupère à un centre d’avortement pas loin. Voilà, voilà…

Pour les plus curieux, sachez qu’il s’agit de la suite d’un autre triptyque, Trois histoires de l’au-delà, réalisé par Kim Jee-woon, Nonzee Nimibutr et Peter Chan. Sachez également que Fruit Chan a transformé son court-métrage dégueu en un film, également nommé Dumplings.

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