Mardi 28 février, Freeze Corleone se voit être interdit de Boomin Fest par la ville de Rennes. Le nouveau festival de la ville bretonne a misé sur Freeze pour être la tête d’affiche du rendez-vous, mais la maire PS, Nathalie Appéré, en a décidé autrement. Dans un arrêté, elle indique que l’artiste “a fait l’objet, à la demande de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), d’une enquête de la part du ministère de l’Intérieur pour des paroles jugées antisémites, faisant l’apologie du nazisme et du terrorisme”, avant d’ajouter que : “De tels propos sont de nature à très fortement exacerber les tensions déjà vives entre différents groupuscules politiques extrêmes présents à Rennes”.
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Freeze Corleone et ses équipes ont, dans la foulée, engagé des procédures administratives pour empêcher cette interdiction. Le festival s’opposait, lui aussi, à ce changement de dernière minute à travers un communiqué : “Nous travaillons actuellement à comprendre les raisons pour lesquelles cette décision a été prise ainsi que les possibilités à notre disposition”.
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Les raisons se sont avérées être insuffisantes puisque le 10 mars, le manager de Freeze Corleone, Shone, annonçait sur les réseaux sociaux que l’arrêté était finalement suspendu. Freeze est finalement autorisé à participer au Boomin Fest.
Si l’artiste a bel et bien fait l’objet d’une enquête en 2020, il n’a néanmoins pas été condamné. Le 14 décembre 2021, après plus d’un an d’enquête, la plainte déposée par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a été classée sans suite. C’est la raison qui a poussé la justice à autoriser la participation de Freeze Corleone au festival rennais.
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