Présenté à Cannes, le drame historique de Stéphanie di Giusto se dévoile dans une première bande-annonce, qui évoque la fuite en avant de Loïe Fuller dans sa quête pour révolutionner la danse.
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Nous sommes entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Après des débuts délicats aux États-Unis, Loïe Fuller émigre en France avec un objectif : imposer sa création, la “Danse serpentine”, dans les plus hautes sphères artistiques de Paris.
Née dans l’Illinois et arrivée sans le sou à New York à l’âge de 20 ans, Fuller deviendra finalement célèbre à Paris en se produisant aux Folies Bergère et à l’Opéra — au prix de sacrifices immenses et d’un perfectionnement presque maniaque de ses chorégraphies, à grand renfort d’accessoires et de projecteurs électriques.
Le triomphe et la chute
C’est ce parcours fascinant que retrace Stéphanie di Giusto dans La Danseuse, projeté à Cannes en mai dernier dans le cadre de la sélection Un certain regard. Le film se dote aujourd’hui d’une bande-annonce fiévreuse et virevoltante, évoquant le triomphe et la chute d’une artiste unique en son genre, et que nous sommes fiers de vous présenter en avant-première.
On y gagne un petit aperçu de la performance habitée de la chanteuse Soko, du charisme énigmatique de Gaspard Ulliel, du sérieux imperturbable de François Damiens et de la présence troublante de Lily-Rose Depp en Isadora Duncan, la jeune protégée de Loïe Fuller qui en viendra rapidement à lui faire de l’ombre.
Film ambitieux, multiple et fort, La Danseuse est prévu pour le 28 septembre prochain dans les salles françaises. Il devrait refaire parler de lui d’ici là.