En images : les plus beaux films d’Emmanuel Lubezki, chef op’ star des Oscars

En images : les plus beaux films d’Emmanuel Lubezki, chef op’ star des Oscars

Après Gravity et Birdman, le chef opérateur Emmanuel Lubezki a reçu un troisième Oscar consécutif pour The Revenant. Historique.

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Et de trois ! Le travail du directeur de la photographie Emmanuel Lubezki a une nouvelle fois été salué, dimanche 28 février, lors de la 88e cérémonie des Oscars. Grâce à The Revenant, il récolte une troisième statuette consécutive, après Gravity (Oscars 2014) et Birdman (2015), deux films dont la réussite passe en grande partie par le travail sur la lumière.

Cette année, le quinquagénaire mexicain faisait face à Roger Deakins (Sicario), Ed Lachman (Carol), Robert Richardson (Les Huit Salopards) et John Seale (Mad Max : Fury Road). Autant dire que le niveau était très relevé. Pour son discours de réception de l’Oscar, Emmanuel Lubezki a eu une pensée le réalisateur de The Revenant, de nationalité mexicaine, comme lui :

“Merci infiniment à l’Académie. C’est incroyable. Je veux le partager avec les acteurs et l’équipe, et surtout avec mon ‘compadre’ Alejandro Iñarritu”

Le chef op’ attitré de Terrence Malick

La carrière d’Emmanuel Lubezki a explosé à la fin des années 2000, après notamment sa photographie remarquable sur Les Fils de l’homme, d’Alfonso Cuarón. Fidèle de cet autre réalisateur mexicain depuis 1995 et La Petite Princesse, Emmanuel Lubezki a aussi œuvré pour Mike Nichols (The Birdcage, 1996) Tim Burton (Sleepy Hollow, 1999), Michael Mann (Ali, 2001) et les frères Coen (Burn After Reading, 2008).

Mais c’est avec Terrence Malick qu’Emmanuel Lubezki se fait vraiment un nom, chose rare pour un directeur de la photographie, à partir de leur première collaboration en 2005 (Le Nouveau Monde). Aux côtés de Malick, Lubezki travaille aussi sur The Tree of Life (Palme d’or à Cannes en 2010), À la merveille (2013) et Knight of Cups (2015). Bref, depuis dix ans, il est de tous ses films.

“Le cinéma, c’est l’écriture moderne dont l’encre est la lumière”, disait Jean Cocteau. Une citation qui rend parfaitement grâce au talent d’Emmanuel Lubezki. Chez Malick, cette lumière divine inonde la nature et les visages. Dans The Revenant, le choix a été fait de tourner en lumière naturelle, ce qui a rendu le tournage particulièrement ardu, les jours étant courts en plein hiver canadien.

Voici quelques images des films dont Emmanuel Lubezki a dirigé la photographie :

The Revenant (2015)

Knight of Cups (2015)

Birdman (2014)

Gravity (2014)

À la merveille (2013)

ala-merveille

The Tree of Life (2010)

Burn After Reading (2008)

Les Fils de l’homme (2006)

Le Nouveau Monde (2005)

Ali (2002)

Sleepy Hollow (1999)

Article écrit en collaboration avec Marc Frohwirth