Un superbe court métrage aborde les mystères nocturnes de la sexsomnie

Un superbe court métrage aborde les mystères nocturnes de la sexsomnie

Un court métrage aborde le sujet de la sexsomnie, un trouble qui fait l’objet de controverse auprès des juristes, médecins et psychiatres.
Un lit d’hopital, des fils branchés sur le visage d’une femme. Puis on la voit errer dans une ville, de nuit. À mesure qu’elle progresse, elle se déshabille et rencontre plusieurs hommes, dont seul le souvenir vaporeux s’impose à son esprit. Elle se retrouve désemparée lorsqu’elle se découvre gisante, nue, sans savoir pourquoi. Voilà pour le pitch simple de cette vidéo stylisée qui nous embarque dans une drôle de promenade nocturne. Attention, on éloigne les enfants.

Au-delà de l’histoire, il y a ce trouble qui donne son nom au court : la sexsomnie. Ou le fait, pour être plus précis, d’être en quête d’une relation sexuelle dans son sommeil, tout en étant somnambule. Le sujet n’en garde aucun souvenir après le réveil. Un tel comportement n’est bien évidemment pas anodin puisqu’il peut provoquer problèmes physiques et moraux à l’individu qui en souffre. Ainsi que des problèmes d’ordre juridique, si viol ou atteintes aux mœurs.
À noter qu’il faut en rapprocher certains troubles de type compulsif tel que l’hypersexualité, un autre sujet qui a rencontré un retentissement important ces derniers temps au travers de films comme Nymphomaniac ou encore autours d’affaires médiatisées telles que celles de Tiger Woods ou de DSK.
Aujourd’hui, environ 3% des femmes auraient une sexualité envahissante selon une étude d’universitaires allemands parue dans le Journal of Sexual Medicine. L’hypersexualité s’accompagne de souffrances dans la vie quotidienne ainsi que dans les rapports sociaux. Pas plus tard que le 18 août, la cour d’appel de Sundsvall, en Suède, a estimé qu’un homme de 26 ans n’avait pas “eu l’intention” de violer sa victime. Si le sexe reste un grand mystère pour la science, les troubles qui y sont liés sont encore plus obscurs.

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