Court métrage : la perte de virginité en quatre témoignages touchants

Court métrage : la perte de virginité en quatre témoignages touchants

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Par Thibault Prévost

Publié le

Un court métrage d’animation suédois, Never like the first time!, illustre quatre authentiques témoignages racontant la perte de la virginité. Touchant, sincère et graphiquement éblouissant.
Quatre saynètes. Quatre premières fois. Never like the first time!, le court métrage d’animation du réalisateur suédois Jonas Odell remis en avant par Sploid, explore les mystères du dépucelage et de la défloration en s’appuyant, pour la narration, de témoignages authentiques recueillis par le réalisateur lui-même.

Les voix hésitent, bafouillent, cherchent dans leur souvenirs celui que l’on est censé ne jamais oublier mais qui, comme les autres, finit par s’éroder. La narration se fait gloussements à mesure que l’intimité grandit, les mots sont drôles et honnêtes. Terribles, aussi, une fois seulement, une fois de trop. Des mots d’adultes enfin rompus à la chose taboue, revenus victorieux et un peu déçus de la terra incognita sexuelle.
Graphiquement, l’animation offre un condensé des différentes techniques composant le style caractéristique d’Odell, du collage au sketch, dosant 2D, 3D et prises de vues réelles dans un vertige de séquences imbriquées. Never like the first time!, Lion d’Or à Berlin, est le premier film primé de Jonas Odell, qui récidivera en obtenant le prix du jury au festival de Sundance pour Lies. À voir une première fois, une seconde, et plus si affinités.

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