Beyoncé poursuit sa tournée mondiale, le Formation World Tour, et son concert au Stade de France, le jeudi 21 juillet, restera dans les annales.
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Hier soir à Saint-Denis, Beyoncé a livré un show des plus spectaculaires, réglé au millimètre près. Environ 75 000 fans étaient au rendez-vous, s’attendant à un concert royal. Et ils n’ont pas été déçus. Queen B a ouvert le bal avec deux titres phares de son dernier album Lemonade, “Formation” et “Sorry”. Le superstar américaine est venue, non pas défendre ce dernier opus mais le revendiquer haut et fort, avec tous les messages engagés qu’il contient, notamment en lien avec le féminisme et l’affirmation de l’identité afro-américaine.
L'entrée de la reine. #Beyoncé pic.twitter.com/OpcTG6W7hc
— Guillaume Ledit (@LeGuillaume) 21 juillet 2016
Un concert comme au cinéma
Beyoncé sait ce que veut son public : du grand spectacle. Et elle l’offre pleinement, notamment avec “Run the World (Girls)”, bien accompagnée de ses incroyables danseuses. Elle s’accorde ensuite une courte pause pour remercier le public français avant de lui offrir un bond dans le passé en interprétant un de ses premiers singles, “Me Myself and I” sorti en 2003.
Sur scène mais aussi sur les écrans, Beyoncé est partout. Ce n’est plus un concert qu’elle propose, mais une expérience visuelle qui s’apparente presque à du cinéma, avec un son en qualité THX. Mais Queen B ne souhaite pas seulement divertir l’auditoire : elle profite aussi du show pour raconter son histoire, alors que, sur les écrans géants derrière elle, défilent les images de sa grand-mère, de son mari Jay Z et de leur petite Blue Ivy. Pendant plus de deux heures, Beyoncé a dressé son autoportrait, comme pour faire le constat d’une carrière qui peut aisément se mesurer à l’aune de celle à des grands artistes pop de l’histoire.
En mémoire de Prince
Cette année, de grands géants de la musique nous ont quittés, dont Prince, décédé le 21 avril dernier. Et ce n’est pas un hasard si Beyoncé a choisi de rendre hommage à ce géant de l’industrie, grande figure de la musique noire dont le jeu récurrent sur l’ambiguïté sexuelle a influencé la communauté queer. Elle a décidé de jouer l’intégralité de “Purple Rain”, titre le plus emblématique et le plus célèbre du kid de Minneapolis. Pas question de reprise ou d’adaptation, c’est la version originale qui est diffusée dans l’enceinte du stade de France, illuminée de la couleur violette émanant d’un cube placé sur la scène :
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Un show à la hauteur de la reine
Le concert touche à sa fin, et la chanteuse originaire du Texas veut marquer les esprits : “Irreplaceable”, “Crazy in Love”, “Bootylicious”, “Naughty Girl”, les tubes s’enchaînent, les tenues aussi. Certains spectateurs comparent le show à un véritable défilé.
Beyoncé Performing Crazy in Love Remix in Paris "@ThomasMonnier27 Oh oh oh oh oh no no no #FormationWorldTour" pic.twitter.com/yg5TU0ysly
— BeyonceFukdMe (@BeyonceFukdMe) 22 juillet 2016
À la sortie du Stade, la grande majorité des fans est ravie, bien que certains regrettent le manque de spontanéité de la chanteuse. Mais quand on est une reine acclamée par une foule de 75 000 personnes, on peut difficilement laisser place au hasard.
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