Aux États-Unis, le mois de juin de cette année est consacré à la reconnaissance de la musique afro-américaine, pour son héritage, ses influences et, selon le POTUS, sa capacité à “imaginer un monde meilleur”.
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Le président américain, Barack Obama, dédie le mois de juin 2016 à la reconnaissance de la musique afro-américaine aux États-Unis, selon un communiqué publié le 31 mai dernier.
Pendant tout le mois à venir, le chef d’État invite les “institutions publiques, les éducateurs” et le peuple américain à mettre en place des activités et des programmes pour faire prendre conscience de l’importance de la musique afro-américaine, et du rôle prépondérant des musiciens afro-américains.
“La musique afro-américaine nous aide à imaginer un monde meilleur” explique Barack Obama dans sa déclaration, divulguée à la veille du mois de juin. Il ajoute également :
“Nous honorons les artistes qui, à travers cette musique, nous réunissent, nous montrent le vrai reflet de nous-mêmes, et nous poussent à atteindre l’harmonie qui nous lie, au-delà de nos problème les plus difficiles.”
“Un art fort et innovant”
“La musique afro-américaine illustre l’esprit créatif au cœur de l’identité américaine et s’insère comme l’un des arts les plus innovants et les plus forts que le monde ait jamais connus.”
C’est en ces mots que le dirigeant des États-Unis décrit la musique afro-américaine. Mais qu’est-ce que ce genre définit réellement ? De prime abord, on pense au jazz, à la soul, au rap, au hip hop, ou encore au R’n’B… Autant de styles qui portent des origines africaines tout en s’inscrivant profondément dans la culture américaine.
Mais la musique contemporaine, dans son ensemble, doit énormément aux artistes afro-américains, car même la house, le funk, le disco, le rock, le blues ou même la techno puisent leurs influences dans la musique afro-américaine. En bref, ce mois de juin 2016, consacré par le président US, honore l’immense héritage de la musique afro-américaine dans la culture populaire du monde entier.