Privées de ressources pub, les majors en colère
En fait, c’est grâce à ce procédé de contournement qu’Aurous se prémunit de toute publicité – et empêche les maisons de disque de profiter de ces revenus. Dans un communiqué repris par Billboard, la RIAA (le syndicat du disque américain), déclare, visiblement courroucée :
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Ce service est l’exemple flagrant d’un business model généré par le vol des droits d’auteur à échelle massive. Comme Grokster, Limewire ou Grooveshark, ce n’est ni autorisé, ni légal. Nous n’autoriserons pas une telle plateforme à piétiner avec autant de vigueur les droits des créateurs de musique.
La plainte pourrait coûter cher à Andrew Sampson, le concepteur du programme. Très cher même. Selon la loi américaine, l’amende pourrait s’élever à 150 000 dollars (135 000 €) par titre hébergé illégalement. Quoi qu’il en soit, Aurous ne compte pas se laisser faire, comme l’atteste ce tweet :
Thank you everyone for your support. We plan to fight the @RIAA and win.
— Aurous (@aurousapp) 14 Octobre 2015
Merci à tous pour votre soutien. Nous comptons affronter la RIAA et la vaincre.