Le futur de nos assiettes et de nos organismes
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La vidéo ci-dessous devrait combler le reste de votre curiosité. (message à caractère informatif: visionner cette vidéo n’oblige bien évidemment pas de goûter) [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=u1N6QfuIh0g#t=45[/youtube]
Si le scientifique Mitsuyuki Ikeda admet le frein psychologique à l’idée de se nourrir d’excréments, il considère le burger au caca comme une solution efficace et durable aux effets néfastes de la production agricole mondiale sur l’environnement et notre santé. Avec l’augmentation du coût de la nourriture, la disparition de nos espèces et l’impact des productions agricoles sur la nature, il faut trouver de nouvelles façons de remplir les assiettes de demain et c’est dans des laboratoires que ça se passe. C’est le propos de ce documentaire diffusé sur Arte, La viande in vitro bientôt dans assiettes?.
Plaisir ou besoins nutritifs : faudra-t-il choisir?
Cet été, de l’autre côté du globe, à Londres, le premier steak haché créé en laboratoire a été dégusté. Une expérience à la Frankenstein qui a naturellement conduit à baptiser ce met laborantin “le frankenburger”. Ce dernier est composé de fibres musculaires issues de cellules souches cultivées et reproduites dans un laboratoire de l’université de Maastricht. Le souci ? Le coût de fabrication qui rend ce steak extrêmement coûteux puisqu’il vaut la modique somme de 250 000 dollars. A titre de comparaison, le prix au gramme de cet aliment artificiel vaut 50 fois celui de l’or. A ce prix-là, il faut être plus curieux qu’affamé mais une chose est sûre : les recherches sur les alternatives de consommation vont ponctuer l’actualité de découvertes de plus en plus insolites.
Dans le futur, nous mangerons donc moins d’animaux, les arbres produiront plusieurs fruits différents et les laboratoires seront de nouveaux hypermarchés. Cela dit, dans cette quête à l’aliment miracle, on remarque que ces viandes artificielles sont quasi systématiquement présentées via le hamburger, de quoi signer le règne actuel de ce dernier.
Du fast food à la fake food, la différence tient à une pipette de chimiste.
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