Dans la foulée des accords trouvés entre les scénaristes hollywoodiens et les grands studios, la SAG-AFTRA, le syndicat des acteurs, a lui aussi conclu cette semaine un accord avec les majors pour mettre fin à sa grève de près de quatre mois. Au-delà de l’augmentation de salaire minimum de 7 % et du nouveau fonds de 40 millions de dollars par an destiné à reverser une partie des recettes des productions à succès aux acteurs, l’accord a aussi permis de calmer certaines craintes autour de l’utilisation de l’IA au cinéma.
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Mais la gronde traverse actuellement l’Atlantique, et le SPIAC-CGT (Syndicat des professionnels des industries de l’audiovisuel et du cinéma CGT), le SNTPCT (Syndicat national des techniciens et travailleurs de la production cinématographique et de télévision) et la CFTC Media+ appellent tous les salariés de la production audiovisuelle à des actions de grève les mercredi 15 et jeudi 16 novembre 2023 suite au refus des quatre syndicats de producteurs de prendre en compte leur demande de réouverture des négociations salariales pour revalorisation des grilles de salaires à hauteur de 20 %.
Par cet appel à la grève, les syndicats souhaitent également protester contre la refonte de l’assurance chômage des intermittents du spectacle et demandent à “conserver le régime tel qu’il est”. Dans un communiqué du 11 novembre, la CGT Spectacle dénonce “un accord inacceptable pour les intermittent·e·s du spectacle comme pour le régime général”.
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Vingt-cinq équipes de tournage et post-production ont déjà voté la grève qui impacte donc la production ou la post-production de films et de séries français. Ainsi, les tournages de la quatrième saison de HPI, de Daryl Dixon, le spin-off de The Walking Dead tourné en France, de la série Marie-Antoinette pour Canal+, de la saison 2 de Miskina, la pauvre pour Amazon Prime Video ou encore de l’adaptation en série de Les Enfants sont rois, le roman de Delphine de Vigan, ont tous été interrompus.
