Découvrez Faux Real, le duo pop-rock excentrique qu’il ne faut pas louper

Découvrez Faux Real, le duo pop-rock excentrique qu’il ne faut pas louper

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Par Inès Richardson

Publié le

Avec leur nouveau clip "The United Snakes of America", Virgile et Elliott nous emmènent aux États-Unis. Entretien de présentations.

Après la sortie de divers projets, le duo Faux Real revient avec “The United Snakes of America”, un nouveau clip excentrique et raffiné. À mi-chemin entre le rock psyché et une pop super vintage, Elliott et Virgile nous embarquent dans un univers authentique et coloré qui risque de faire parler.

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Direction Los Angeles, où les deux frères d’origine française se sont installés. Travaillant leur style de manière toujours plus acharnée, le duo, distribué par Spinnup* – la plateforme de distribution digitale d’Universal Music France pour artistes autoproduits – bouleverse les codes en délivrant des sonorités hybrides et des rythmes entêtants ultra-singuliers. Mais qu’est-ce qu’est le “faux realisme” ? Ils nous expliquent.

Konbini | Présentez-vous !

Faux Real | Nous, c’est Elliott et Virgile, on est deux frères et ensemble, on forme le duo musical Faux Real.

Quels ont été vos premiers pas dans la musique ?

Virgile | On a commencé ensemble il y a très longtemps. On jouait dans des groupes quand on était au collège, dans des garages. Elliott à la batterie, moi à la guitare, de vrais petits punks. On faisait pas mal de concerts à cet âge-là.

Comment votre projet s’est concrétisé ?

Elliott | Très vite, on a montré nos projets à des potes, qui nous ont poussés à faire des concerts, des shows, à enregistrer, et comme les gens ont plutôt bien réagi, on a décidé de concrétiser tout ça.

Virgile | En plus de la réaction des gens, on a aussi trouvé quelque chose qu’on ne trouvait pas ailleurs, se retrouver à deux c’était comme une évidence.

Vous vivez à Los Angeles, en quoi cela influence votre musique ?

Virgile | On a tourné nos yeux et nos cœurs vers la côte ouest des États-Unis. On a vite compris que musicalement, il y avait quelque chose qui résonnait. C’est très différent et il y a un exotisme qui modifie notre imaginaire. Quand on a débarqué ici, on a tout de suite eu envie de tourner des clips parce qu’on en avait besoin, ça semblait logique.

Quelles sont vos influences ?

Virgile | Pour Faux Real, on a construit nos identités en tant que personnes, que frères, et aussi en tant qu’artistes. Cela va avec notre vécu, notre famille et nos voyages. On tire autant d’inspiration de cérémonies religieuses étranges qu’on a pu voir dans différentes parties du monde isolées que de notre éducation franco-américaine. On voulait d’abord jouer des personnages, mais on a compris que ces personnages sont la plus profonde réflexion de nous-mêmes.

Elliott | C’est un portrait très mystique mais on pourrait dire qu’il y a aussi eu toute une influence très pop culture, très MTV du début des années 2000, ça nous a marqués.

Comment vous travaillez votre esthétique ?

Elliott | Cela vient de ce qui a surgi de nous et qu’on a projeté en commençant le projet. C’est devenu une version plus totale de nous-mêmes, c’est devenu visuel aussi à travers notre manière de s’habiller, nos photos et nos clips. On essaie constamment d’extérioriser un message, c’est formateur pour ce qu’on cherche à dégager.

Quelles étaient vos meilleures performances en live ?

Elliott | On a fait un bout de tournée avec Metronomy, c’était super ! Le tour a fini à Mexico dans une arène de huit mille personnes, notre entourage n’y croyait pas quand on leur a montré les vidéos ! Sinon, un de nos plaisirs est de constamment se mettre dans des situations improbables. Ça nous pousse à la créativité, au risque. On a commencé à faire des concerts sur des coins de rue, dans des jardins, sur des rivières… puis dans des maisons de retraite à New York, ça fait partie des expériences les plus enrichissantes qu’on a eues l’occasion de faire.

Quels seraient vos objectifs de progression ?

Virgile | Plus de création, plus d’idées. On est automanagés, on n’a pas de label, on fait tout seuls. Ce côté indépendant nous donne beaucoup de liberté.

Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter votre musique ?

Virgile | Sur le flanc d’un volcan, surtout s’il est en activité. Ça donne une bonne idée des conditions de création de Faux Real [rires]. C’est aussi une question d’état intérieur. C’est de la musique versatile qui peut subir les intempéries.

Quels sont vos futurs projets ?

Elliott | De continuer à faire des concerts en maison de retraite, ça nous a vachement pris à cœur. On voudrait faire une tournée, ça nous apporte beaucoup, et le public réagit beaucoup sur TikTok.

Virgile | On vient de sortir le clip “The United Snakes of America” et on va continuer à sortir des singles. On a passé la dernière année en studio à Londres, donc on sortira sûrement une compilation ou un album. En tout cas, au programme cet été, des concerts, des nouveaux morceaux et des clips.

Le mot de la fin ?

Virgile | Le futur est Faux.

Spinnup permet aux artistes émergents et autoproduits de distribuer leur musique sur les plateformes de streaming et de tenter de se faire repérer par les directeurs artistiques des labels d’Universal Music.