120 battements par minute, présenté en compétition à Cannes, dévoile ses premières images énervées. Adèle Haenel et sa clique militante n’ont pas froid aux yeux et multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale concernant le sida.
Adèle Haenel, actrice féministe et politiquement engagée, revient pousser un coup de gueule au cinéma dans 120 battements par minute. Le film de Robin Campillo, réalisateur du film Les Revenants (qui a inspiré la série), mais aussi scénariste de Planétarium et de L’Atelier, nous plonge dans les années 1990 et s’intéresse aux ravages du sida, qui sévit depuis dix ans.
Adèle Haenel militera aux côtés d’Arnaud Valois (La Fille du RER), un autre jeune impliqué nommé Nathan, et de Nahuel Perez Biscayart (Grand Central) qui campera le rôle du réac’, Sean. Ils font tous les trois partie de l’association Act Up-Paris, créée en 1989. Défendant aussi bien les toxicomanes que les étrangers en situation irrégulière et les prostituées, l’institution se targue de défendre les malades, quel que soit leur genre, leur sexualité ou leur place dans la société. Pour atteindre leurs objectifs, les militants faisaient pression sur les médias et les personnalités politiques, aspect qui, dans ce premier extrait, semble avoir été fidèlement reproduit.
On aperçoit le groupe entrer chez Melton Pharm, arrosant les baies vitrées de faux sang et de pancartes avec pour inscription : “assassins”. Une entrée fracassante, pour la bonne cause et pour teaser le fameux 120 battements par minute, que l’on pourra découvrir à Cannes, le samedi 20 mai. Ensuite, le film sortira dans les salles le 23 août prochain.
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