Voilà pourquoi la trilogie Very Bad Trip est LE remède anti-blues automnal

Voilà pourquoi la trilogie Very Bad Trip est LE remède anti-blues automnal

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Par Antonin Gratien

Publié le

Spoiler : Bradley Cooper y est pour quelque chose.

Nos journées se raccourcissent. Les feuilles tombent, le mercure dégringole. L’ambiance vire au morose. Et le coupable n’est pas à chercher bien loin ; voilà l’automne qui fait encore des siennes – le vicelard. Pour entrer en résistance contre cette saison fossoyeuse de bonne humeur, il s’agit de fourbir les armes. Préparer la couette ouatée, le thé au miel et… quelques films feel good, bien sûr. Reste à décider lesquels choisir en priorité. Bonne nouvelle : pas besoin de vous lancer dans d’éreintantes recherches.

On a déjà sélectionné la crème de la crème : Very Bad Trip. Le 1, le 2, le 3. Une trilogie toute de péripéties avinées, d’amitiés indissolubles, de rencontres rocambolesques – bref, l’idéal pour triompher la tête haute du coup de mou saisonnier. La preuve en 5 points. Avec Very Bad Trip…

1. … on voit du pays (ensoleillé) gratis

Bye bye la grisaille hexagonale. Les trois volets de la saga signée Todd Phillips nous entraînent successivement sous le zénith de Las Vegas, les moites chaleurs thaïlandaises et la fournaise mexicaine. Film garanti tourné sous 25 C° minimum. Avec en bonus des détours par le désert des Mojaves, Tijuana et Bangkok. De quoi s’aérer l’esprit, à fond.

2. … on s’est trouvé une bande de potes en or

Et pas n’importe laquelle. “La meute”, comme l’appelle l’ineffable Alan (Zach Galifianakis), a tout de la dream team question bamboche. Là on parle de soirées XXL copieusement arrosées. Celles où les lendemains ne comptent plus. Mais Alan, Phil et Stu, s’ils sont des champions d’ordre olympique question déglingue, répondent aussi présent lors des mauvaises passes. Comptez sur eux lors de l’enterrement de vos proches, par exemple – ou, sur une note plus baroque, pour remuer ciel et terre afin de vous délivrer d’un kidnapping. Si c’est pas des gars sûrs, ça.

3. … on vit par substitution des histoires de dingue

Le genre impossible à expérimenter dans la vie, la vraie. En une poignée d’année, “la meute” fait la rencontre (musclée) de Mike Tyson. Trempe dans le trafic de drogue, flirte avec le milieu de l’escorting. Se fait agresser par un gang chinois, plusieurs mafieux – et même une poignée de moines bouddhistes. À part ça, nos buddies adoptent un singe dealer, servent de cobaye à coups de taser, s’improvisent cambrioleurs. Tout ça malgré eux, la plupart du temps. Et dans la honte. Reste que ça fait de sacrées anecdotes à raconter en soirée.

4. … on goûte aux joies de l’insouciance

Là, c’est clairement la magie du cinéma qui opère. Dans Very Bad Trip, les pires situations imaginables (frère disparu, mariage en péril, ami détenu en otage…) sont cocasses. Voire hilarantes. Le pire – ou le meilleur, chacun jugera –, c’est que nos spécialistes des péripéties à la surenchère de WTF ne retiennent jamais rien de leurs erreurs. À chaque nouvelle occasion de se réunir pour faire la bringue, le cauchemar recommence. Qu’il est beau d’être irresponsable.

5. … on passe du temps avec Bradley Cooper

Environ 5 heures, en cumulant la durée des 3 volets de la saga. Et c’est évidemment un bonheur. A-t-on besoin d’expliquer pourquoi ? Laissons plutôt cette photographie argumenter pour nous.

Pfiou. Voilà, ça va déjà mieux. Merci “Bradly”.