Prime Video : Sabrina Ouazani dézingue à tout va en femme vengeresse, dans l’explosif “Kali”

Kalash, kalash

Prime Video : Sabrina Ouazani dézingue à tout va en femme vengeresse, dans l’explosif “Kali”

Sous le soleil de Rio de Janeiro, l'assassinat d'un narco déclenche une vendetta comme t'en as jamais vu.

Vengeance, nom féminin. Ce vendredi, Prime Video accueille Kali, un revenge movie pur jus retraçant le parcours sanglant d’une veuve en quête de vérité. Réalisé par Julien Seri, à qui l’on doit le très mouvementé Yamakasi, ce thriller est porté par Sabrina Ouazini, découverte en ado dans L’Esquive (Abdellatif Kechiche, 2003) et qu’on retrouve ici avec une mouture un tantinet plus… “tempétueuse”.  Focus.

Gunfights, séance de torture… Pas de temps mort pour l’endeuillée

Lisa va mal ; et il ne faut pas le lui dire, mais ça n’est pas prêt de s’arranger. Dévastée par la perte précoce d’un fils, l’ex-as des Forces Spéciales se reconstruit péniblement. Et c’est précisément au moment où elle reprend goût à la vie (“c’est la première fois que je vous vois sourire”, lui confiera son psy) que le malheur s’abat – encore. Le mari de Lisa a été sauvagement assassiné, devant l’ambassade de France de Rio de Janeiro. Pire encore : la couverture médiatique de l’affaire suggère que cet époux n’est pas celui qu’il prétendait être. Ici et là, les journaux mentionnent un “règlement de compte” entre narcotrafiquants.

Ce père de famille modèle, un gros bonnet du deal ? Lisa refuse d’y croire. Alors, ni une ni deux, notre héroïne bondit dans le premier avion, et déboule dans la capitale brésilienne pour mener l’enquête à sa manière. Comprenez : avec des guns, beaucoup de guns. La paperasse juridique ? Sans façon. Sur sa route, Madame sème des cadavres comme d’autres gobent des bonbons. Truand des favelas, flic ripou, baron du trafic… Tous y passent, avec des modes opératoires plus ou moins baroques (mention spéciale à la torture “par hameçon”).

Cette épopée sanguinaire est servie par des mises en scène frisant le gore, des corps à corps chorégraphiés, des fusillades en pleine jungle amazonienne… Et une série de cascades sans doublure, assurées par Sabrina Ouazini herself. En bref, ça galope, ça explose, ça enchaîne les prises de Jiu jitsu Brésilien. Sans temps mort, et “façon puzzle”.  Un revenge movie pur jus, qu’on vous dit.