Bouh ! Shining, Misery, Ça… Le meilleur de Stephen King hante Prime Video

Chair de poule

Bouh ! Shining, Misery, Ça… Le meilleur de Stephen King hante Prime Video

À mater avec vos petits cous' (surtout pas).

Il est l’un des écrivains les plus influents de notre temps. Stephen King, plus de 80 œuvres publiées en France et une soixantaine d’adaptations audio-visuelles au compteur, a donné matière à cauchemarder sur plusieurs générations. Alors, pour marquer d’une bonne frayeur cet Halloween 2023, on vous a concocté notre sélection des meilleures productions ciné’ inspirées de son œuvre, entre pièces cultes et œuvres peu médiatisées.

Notre florilège, dispo sur Prime Video.

1. Shining, ou les vacances pas si pépouze d’un turbo-sociopathe

Impossible de ne pas ouvrir ce top sur la pièce maîtresse de la longue liste des films-basés-sur-l’univers-King. Joyaux d’angoisse, le 11e long-métrage de Kubrick nous plonge dans les froids couloirs de l’hôtel du Colorado imaginé par Stephen King moyennant… Quelques arrangements avec le texte originel. Car oui, Shining (le film) a un statut ambiguë, aux yeux du “maître moderne de l’horreur”, qui a maintes fois répété l’aimer en tant que spectateur, mais le désapprouver comme romancier. Motif du rejet ?

2. Misery, une hospitalité un chouïa excessive

Imaginez. Vous êtes sur la route, perdez le contrôle du volant, subissez un grave accident et perdez lentement conscience lorsque, soudain, une femme – infirmière, notons – vole à votre secours, puis vous ramène chez elle. Un miracle, dites-vous ? Dans la vraie vie, à coup sûr. Mais dans l’univers de Stephen King… Disons simplement que la victime de l’accident, Paul Sheldon, un auteur de romans à l’eau-de-rose, réalisera bien assez tôt qu’il n’est pas tant le “protégé” de son hôte que… Son prisonnier. Récit anxiogène à souhait, Misery s’expose sur grand écran en 1990, sous la direction de Rob Reiner qui réunit au casting James Caan et Kathy Bates – laquelle fût très justement récompensée par l’Oscar de la meilleure actrice, pour son rôle d’inflexible tortionnaire. 

3. The Mist, un commentaire social bien senti

Après avoir adapté des lignes de Stephen King à travers Les Évadés (1994) et La Ligne Verte (1999), Frank Darabont rempile en 2007 avec The Mist. Souvent cité comme l’une des pièces majeure du cinéma d’horreur du début du XXIe siècle, l’œuvre s’articule autour d’une brume épaisse, mystérieuse, dans laquelle se terrent de bien étranges créatures. Par malheur, un petit groupe d’individus se trouve enfermé au cœur ce triangle des Bermudes trasho-gore tandis qu’ils font leur course… Dans un supermarché. Cet ancrage spatial est l’occasion, pour le réalisateur – et comme pour Georges A. Romero, de son temps – d’élaborer une critique de la société de consommation. Fanatisme religieux, part d’humanité qui cède à la bestialité, impossibilité de faire corps contre la menace apocalyptique… Voilà quelques-uns des thèmes abordés par le film. Eh oui, Stephen King nous fout les jetons – mais sans oublier de remuer nos méninges.

4. Ça, pitié pas “ça” (lol)

Il est la raison pour laquelle vous ne pouvez plus voir de clowns en peinture. Grippe-Sou est sans nulle comparaison possible la plus célèbre – la plus flippante, surtout – des créatures imaginées par Stephen King. Pas étonnant que ce personnage quasi-mythologie est fait l’objet de plusieurs adaptations ciné, dont l’une d’elles, Ça (2017) est actuellement hébergée sur Prime Video. On y retrouve le “Club des Ratés” tenter d’échapper, par tous les moyens, au monstrueux appétit du bien vilain extra-terrestre qu’est Ça. Laquelle entité se révèle, par ailleurs, animée par des effets spéciaux qu’on trouverait presque, mais presque, trop convaincants. À vous de juger.

5. Dolan’s Cadillac, une vendetta sur mesure

Prodige de l’horreur paranormale, Stephen King brille aussi en maître du suspens, avec ce récit d’un monsieur-tout-le-monde décidé à venger la mort de sa femme, orchestrée par un malfrat contre qui elle allait témoigner en tribunal. De ce pitch est né, en 2009 un revenge movie au parcours pour le moins cabossé. Changement d’acteurs, date de tournage repoussée, faillite d’une des sociétés coproductrices… Contre vents et marées, Jeff Beesley parvient à faire advenir un film, dont le résultat final – fraîchement accueilli par les critiques – est à découvrir sur Prime Video.

6. La Tempête du siècle et 22.11.63 : deux mini-séries à mater la nuit

Pour plus d’immersion, quoi. Sur papier, pas grand-chose à voir entre les deux productions, réalisées à 17 ans d’intervalle. La Tempête du siècle (1999) déroule l’histoire d’une communauté insulaire coupé du monde – après le passage d’une tempête, donc – et livrée en proie à un étranger dont les intentions sont pas hyper, hyper, friendly. Quant à 22.11.63 (2016), il y est question de voyage dans le temps. Plus précisément du bond dans le passé d’un prof d’anglais sans histoire (James Franco), le conduisant en l’an 1960 – soit trois avant l’assassinat de John F. Kennedy, que ce quidam s’est donné pour mission d’empêcher.

Alors, plongée dans le paranormal, mission “sauver le président JFK” en rétropédalage, (re)découverte d’un classique ? Vous avez l’embarras du choix, avouez.