En matière de travail, chacun a ses propres objectifs et sa propre définition de la réussite. À travers trois portraits, LinkedIn et Konbini vous partagent la vision de trois professionnels, tous successful à leur manière, qui ont su faire rimer carrière et épanouissement personnel.
Lorsqu’il s’agit de succès, il n’y a pas de voie toute tracée. Et si l’on se voit souvent bombardés de punchlines inspirantes et autres règles d’or pour gravir les échelons, la réussite aujourd’hui consiste avant tout à réaliser ses propres objectifs, quitte à sortir un peu des sentiers battus.
Qu’il s’agisse d’environnement de travail, de quête de sens, de bonheur ou de temps libre, une chose est sûre : notre conception du succès dépend de nos rêves et de nos priorités. Entre audace, passion, prise de risques et détermination, petite plongée dans l’environnement professionnel de trois passionnés, qui ont fait du succès une affaire personnelle et qui nous ont parlé de leur quotidien en nous expliquant #CeQuiMeMotive.
Dépoussiérer l’image des musées
Yael Adjedje, médiatrice culturelle pour la mairie de Paris, pour changer le regard sur la culture.
Pour Yael, pas un jour ne se passe sans arriver au travail avec le sourire ! Et pour cause, puisque son métier consiste à sensibiliser enfants et adultes à l’Art et ses différentes formes, au sein des musées du 4è me arrondissement parisien. Un véritable dream job pour cette férue de culture, qui lui permet de valoriser les initiatives qui lui sont chères tout en laissant s’exprimer sa personnalité. « J’ai la chance de pouvoir prendre part à des manifestations culturelles auxquelles je suis particulièrement sensible», explique Yael.
Mais pour Yael, le succès ne se limite pas au fait de s’épanouir individuellement. Il prend également la forme du partage, de la découverte et de la transmission : « l’un des aspects qui me motive le plus dans mon métier, c’est de faire découvrir aux enfants les secrets d’un musée, voir leur yeux briller, et savoir qu’ils auront beaucoup de choses à raconter à leurs parents en rentrant ».
Une volonté d’offrir une nouvelle image de la culture (et peut-être de faire naître quelques vocations), qui encourage Yael à se challenger au quotidien pour faire découvrir les trésors de ses musées. « L’un des défis majeurs, c’est d’enrichir continuellement mes connaissances, dans le but de les partager», souligne Yael. « C’est exaltant de se sentir utile. C’est aussi ce qui fait toute la beauté de ce métier ! ».
« Free » sur toute la ligne
Robin Delanoy, directeur artistique freelance, pour créer en toute liberté.
Pour Robin, impossible de s’imaginer passer ses journées enfermé entre 4 murs, à attendre l’inspiration et la pause café. C’est pourquoi une fois son diplôme en poche, et après 2 ans de stage en agence de pub, il opte pour le statut d’indépendant. « C’était d’abord un plan B, qui me permettait de continuer à bosser dans le secteur qui me plaisait tout en cherchant du taff », raconte Robin.
Après 3 années en agence et le lancement d’une application, Robin décide de mettre à profit son carnet d’adresse pour se consacrer au freelance à plein temps. « Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que j’avais développé un réseau suffisamment puissant pour bosser en freelance exclusivement». Une décision motivée par les nombreux avantages de ce statut pour Robin, qui conçoit avant tout le succès comme une forme de liberté.
La liberté de pouvoir choisir ses clients et ses missions, principalement : « en freelance, tu rencontres plein de gens, tu découvres des structures et des philosophies différentes. Du coup, je ne garde que le meilleur de ce que je croise ». Et quand le feeling avec la marque ou la mission proposée n’est pas au rendez-vous ? « Je peux tout simplement dire non ! » souligne Robin. Mais c’est aussi la liberté de pouvoir sortir du schéma salarial traditionnel, et de définir son rythme sans pression qui séduit Robin. « Quand je n’ai pas d’idées, je vais marcher, faire du sport, du ménage, en attendant l’inspiration. En agence, tu es un peu obligé de faire sem blant de bosser, et au final tu perds en temps et en productivité ».
En terme de productivité justement, le statut de freelance a également eu un impact considérable sur la façon dont Robin appréhende son travail. Être seul maître à bord et choisir lui-même ses clients a décuplé sa motivation, et l’encourage à se donner à 200% afin de leur donner entière satisfaction. « Depuis que je suis freelance, mes prestations sont beaucoup plus pointues. Forcément, tu as envie de donner le meilleur de toi pour te rendre indispensable et qu’on fasse de nouveau appel à toi. Personnellement, c’est ce que je trouve de plus stimulant au quotidien ».
Le cran de vivre de sa passion
Marion Delpech, co-fondatrice de la plateforme PWFM, pour vous faire vibrer.
« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » aurait exhorté Confucius de son vivant. De sages paroles qui s’appliquent à la lettre pour Marion, pour qui le succès se traduit par le fait de vivre de sa passion : la musique électro.
Après trois années de droit à Assas et plusieurs jobs sans réelles convictions, c’est par le fruit du hasard que Marion a trouvé le chemin vers l’épanouissement professionnel. En 2015, avec la complicité de 3 amis, elle lance un groupe Facebook dont le but est d’offrir un espace libre pour permettre aux amateurs de techno de s’exprimer, et aux jeunes artistes de faire tourner leurs morceaux. « On s’est lancés un peu par hasard, mais la sauce a pris très vite et on a rapidement développé une vraie communauté », raconte Marion, «Avec Yas Koddi, mon associé, nous avons profité de ce petit buzz pour lancer notre projet ». Passionnée de musique, Marion avait toujours rêvé d’en faire son métier, sans penser qu’un jour ce rêve se concrétiserait…
Après le lancement d’une web-radio puis d’un webzine ultra-pointu, tout s’est alors enchaîné très vite. Aujourd’hui, PWFM s’illustre comme une plateforme hybride dédié à la promotion des nouveaux talents, par le biais de l’organisation d’évènements, de tremplins et de partenariats d’envergure avec de nombreux clubs et festivals en France et en Europe.
Hormis sa passion pour le son, c’est justement cette diversité de projets et de missions qui enthousiasme Marion au quotidien. « Je trouve ça génial de toucher à plein de domaines différents ! Animer une communauté passionnée, découvrir de nouveaux artistes, boucler des partenariats Mais surtout voir émerger des idées, et se donner à fond pour les concrétiser ! ». Un job de rêve en somme, en parfaite adéquation avec l’idée de la réussite professionnelle selon Marion : pouvoir vivre de sa passion. « Franchement, quoi de plus motivant qu’un job où on bosse sans en avoir l’impression ? ».
Plusieurs visions du succès professionnel pour une génération aux objectifs toujours plus personnalisés et pour qui succès rime avec accomplissement personnel. Des valeurs qui sont représentées dans la campagne #InItTogether de LinkedIn, à retrouver sur leur site.