On a classé (objectivement) les pires chaussures pour courir un marathon

On a classé (objectivement) les pires chaussures pour courir un marathon

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© Konstantin Shmatov/Unsplash

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Par Konbini

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Aïe.

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Si, pour beaucoup, la simple idée de se lever un dimanche matin pour aller courir de longs kilomètres dans les rues de Paris est une abomination à proscrire d’urgence, d’autres choisissent même de se compliquer la vie en remplaçant leurs chaussures de sport par des paires moins conventionnelles. On vous classe les pires.

#6. Des Crocs

Vive la France ! Dites-vous qu’un dénommé Jean-Louis Valderrama, originaire des Bouches-du-Rhône, a littéralement acquis le surnom de “Crocsman”. Ce coureur invétéré avale les kilomètres de course avec des Crocs aux pieds et il ne se contente pas des semi-marathons ou des marathons, non, ce qu’aime “Crocsman”, ce sont les ultra-courses à pied, comme les 152 kilomètres qu’il a courus en 24 heures en février dernier. S’il persiste à ce point, c’est que ça ne doit pas être si dur et il y a même moyen que ce soit mieux que des chaussures de course classiques.

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#5. Des chaussures de ski

“Tout le monde me disait que ce n’était pas possible”, affirme Pierre Delacoux. Tu m’étonnes : réaliser le semi-marathon de Paris en chaussures de ski, c’est le début de scénario d’une pub Compeed. Et pourtant, le Vendéen l’a fait, non sans douleur, en 2 heures, 2 minutes et 30 secondes. Élue la course la plus bruyante de l’année.

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#4. Des talons hauts

En 2019, une certaine Christelle Doyhambehere, originaire du Béarn, réalisait le marathon de Paris de 42,195 kilomètres perchée sur des talons hauts en moins de 7 heures 29 minutes. Un défi fou lancé par son mari un soir de cinéma où elle s’était rendue en talons, après avoir couru pour s’abriter de la pluie. Avec son exploit, elle battait le record d’une Américaine qui avait déjà relevé le défi sur des talons de 7 cm. Morale de l’histoire : n’allez plus jamais au cinéma un jour de pluie.

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#3. Des échasses

Si on veut survoler la compétition, il est nécessaire de prendre un peu de hauteur. C’est en tout cas la technique de Philippe Graciette, qui a bouclé le semi-marathon de Paris 2023 en 2 heures et 14 secondes, score tout à fait admirable quand on sait qu’il l’a réalisé sur des échasses en bois. Bravo Philippe.

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#2. Des tongs

Ils sont des dizaines à avoir relevé ce challenge dingue ces dernières années et le youtubeur Isaiah Photo nous a rendu compte de ce calvaire dans une vidéo sobrement intitulée : “J’ai couru un marathon avec des tongs… Mes pieds ne sont plus les mêmes” (on te croit Isaiah). Rien que d’imaginer la douleur engendrée par la lanière entre le gros orteil et son voisin… Bref…

#1. Des sandales japonaises traditionnelles en bois

Alors là, c’est littéralement un subtil mélange entre les différentes chaussures citées précédemment : des tongs à talon ou des tongs-échasses. Puis, tant qu’on y est, on rajoute une des matières sur laquelle personne n’a envie de courir : du bois. Le tout donne les sandales japonaises traditionnelles en bois sur lesquelles Takanobu Minoshima, un Japonais de 47 ans, a terminé le marathon d’Osaka en 3 heures et 28 minutes, soit une vitesse moyenne de plus de 12 km/h. On vous laisse sur cette vidéo insoutenable.