Depuis 1998, le centre de soins de l’Hirondelle accueille dans le Rhône les animaux sauvages mal en point. Petite structure devenue grande, le centre accueille désormais entre 4 000 et 5 000 individus par an. “Sans aucune discrimination”, oiseaux, rongeurs, petits et grands mammifères y trouvent des professionnels formés pour les soigner.
Anne Fourier, chargée de développement, souhaite réellement insister sur ce point : “Même si beaucoup de personnes pensent bien faire en recueillant un animal sauvage blessé, il doit absolument aller vers une structure habilitée […] avec de la nourriture, des médicaments et des structures de rééducation adaptées.”
En effet, un animal sauvage soigné de trop près par des humains risque de “s’imprégner”, c’est-à-dire de devenir dépendant de la main de l’homme, et ses chances de survie une fois relâché seraient quasi inexistantes. Pour fonctionner, un centre comme celui-ci compte sur la générosité du personnel bénévole, du simple agent d’accueil aux vétérinaires présents lors des chirurgies.
Environ 50 % des animaux recueillis sont relâchés après avoir recouvré 100 % de leurs capacités, ce qui fait de l’Hirondelle le centre de soins avec le plus haut taux de guérison de France.
Pour faire fonctionner cette structure, l’Hirondelle compte sur la générosité de ses adhérents et donateurs. Si vous souhaitez obtenir des informations ou soutenir l’Hirondelle, c’est par ici.