Depuis le 10 juillet, les révélations de Mediapart concernant le train de vie de François de Rugy lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale se sont enchaînées : homards, grands crus et dîners privés aux frais du contribuable, logement “à vocation sociale”, travaux onéreux, achat supposé d’un sèche-cheveux en or, utilisation abusive de frais de mandat…
Le ministre s’est défendu de ces accusations et avait dans un premier temps assuré qu’il ne démissionnerait pas, recevant le soutien du président Emmanuel Macron. Puis il a finalement présenté sa démission surprise au Premier ministre ce lundi. Annonçant avoir porté plainte pour “diffamation” contre Mediapart, il a dénoncé un “lynchage médiatique”. Pour sa part, Mediapart s’est félicité, déclarant n’avoir “fait que son travail et continuera de le faire”.