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“Comment les ‘pauvres’ pourront prendre le TGV si un aller coûte 179 euros ?”, demandait ce matin une utilisatrice sur Twitter, dans un message publié à l’adresse de la SNCF et de la ministre des Transports, Élisabeth Borne.
Une question à laquelle l’entreprise ferroviaire a répondu : “Comme vous devez le savoir, la réponse reste inchangée : l’offre TGVmax est une offre qui permet de voyager en illimité hors période de très forte affluence.” Une réponse qui n’a visiblement pas satisfait l’utilisatrice, qui a rétorqué, tout de go :
“Vous répondez à côté. Le sujet est sur le prix d’un billet pour une personne qui gagne 850 euros par mois. Comment va-t-elle pouvoir payer 179 euros l’aller pour un TGV ? Le sujet est l’accessibilité du transport quand on vit sous le seuil de pauvreté. #mobilité”
Et c’est là qu’on pense que le community manager de la SNCF aurait mieux fait d’y songer à deux fois avant d’appuyer sur la touche “entrer”. Voici le message qu’il a envoyé :
“Et comment fait-elle aussi pour s’acheter un smartphone de dernière génération : même débat et je pense que c’est compréhensible même pour les gens qui n’ont pas Bac+7.
À très vite, l’équipe TGVMax”
Rapidement, sur le réseau social, les commentaires tels que “la violence !”, “rien ne va dans sa réponse” ou encore “mais quel mépris” se sont multipliés. Depuis, la SNCF tente tant bien que mal de sauver les meubles en tweetant une réponse identique à tous les internautes qui l’interpellent :
“Bonjour, nous regrettons la tonalité déplacée de ces réponses. Elles ne reflètent en rien nos valeurs et sont incompatibles avec le comportement nécessaire à l’exercice de nos métiers.”
“Un très ferme rappel a été effectué auprès de l’agent concerné”, a-t-elle ajouté.
C’est loin d’être la première fois qu’un community manager fait parler de lui. Mais celui dont on se souviendra toujours, c’est le fils de la community manager du compte du ministère de la Culture. En 2017, cet adolescent de 13 ans, qui avait piraté le compte de sa mère pendant la nuit, avait allègrement tweeté à son gré, comme ici :
© Capture d’écran Twitter
On ne l’oublie pas.