Un projet d’attentat “extrêmement violent” contre les forces de l’ordre déjoué

Un projet d’attentat “extrêmement violent” contre les forces de l’ordre déjoué

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© BERTRAND GUAY / AFP

Les suspects, parmi lesquels figure un mineur, ont été interpellés à temps.

Quatre personnes soupçonnées de préparer une attaque pouvant viser les forces de l’ordre “à brève échéance” étaient en garde à vue lundi matin, dans le cadre d’une enquête ouverte pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle”, a appris l’AFP de sources concordantes.

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Parmi les suspects interpellés vendredi figure un mineur. Ce dernier a déjà été condamné à trois ans de prison pour avoir cherché à se rendre en Syrie, dont deux ans assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve, a précisé le parquet.

Le mineur était placé au sein d’une structure éducative dans le cadre de cette mise à l’épreuve. Les trois autres personnes, majeures, sont connues pour des faits de droit commun, selon une source proche de l’enquête.

“Il y a quatre personnes qui sont en garde à vue sur un projet d’attentat terroriste extrêmement violent. Toutes les indications que nous avions nous ont conduits à les interpeller pour neutraliser ce risque”, a réagi devant la presse le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, en marge d’un déplacement.

L’enquête préliminaire avait été ouverte le 1er février par le parquet de Paris et les investigations confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les forces de l’ordre figurent parmi les cibles que l’organisation État islamique (EI) appelle régulièrement à viser.

Même si l’organisation jihadiste est désormais défaite sur ses terres irako-syriennes depuis la chute du dernier bastion de son territoire, la France, touchée depuis 2015 par une vague d’attentats sans précédent qui a fait 251 morts, vit toujours sous une menace terroriste constante.

Fin mars, deux hommes, dont un qui présentait des troubles psychiatriques, avaient été mis en examen à Paris par un juge antiterroriste et placés en détention provisoire, soupçonnés d’avoir projeté d’attaquer une école ou un policier.

Konbini avec AFP