Tirs policiers : un mort et un homme entre la vie et la mort près de Lyon

Tirs policiers : un mort et un homme entre la vie et la mort près de Lyon

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© Jose Maria Hernandez/EyeEm/Getty

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Par Konbini avec AFP

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La police a ouvert le feu après un refus d’obtempérer.

Un homme est mort et un autre se trouve entre la vie et la mort, touchés par des tirs policiers dans la nuit de jeudi à vendredi près de Lyon, a indiqué le parquet, qui a ouvert une enquête pour refus d’obtempérer aggravé. Les deux policiers ayant fait usage de leur arme ont été placés en garde à vue et sont actuellement entendus par la police des polices, a indiqué le parquet de Lyon.

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Vers 00 h 05 dans la nuit de jeudi à vendredi à Vénissieux, près de Lyon, “quatre fonctionnaires de police de patrouille de nuit repéraient un véhicule stationné sur le parking Carrefour de Vénissieux et signalé volé”, a précisé le parquet. Alors que les fonctionnaires s’apprêtaient à le contrôler, le conducteur du véhicule a enclenché la marche arrière puis la marche avant, percutant un policier qui a été projeté sur le capot du véhicule.

Deux fonctionnaires de police, dont celui positionné sur le capot, ont fait usage de leur arme à plusieurs reprises. Le véhicule a fini sa course une centaine de mètres plus loin, a ajouté le parquet dans un communiqué. Les policiers ont découvert dans l’habitacle du véhicule deux hommes très grièvement blessés et leur ont prodigué les premiers secours.

Les pompiers, arrivés rapidement sur place, ont constaté le décès du passager tandis que le conducteur a été transporté à l’hôpital en urgence absolue, selon le parquet. Il se trouve en état de mort cérébrale, selon une source policière. Le fonctionnaire de police percuté, légèrement blessé aux jambes, a également été envoyé à l’hôpital pour examen, selon le parquet, qui indique que deux enquêtes ont été ouvertes.

La première, confiée à la Sûreté départementale, concerne le recel de vol, le refus d’obtempérer aggravé et les violences avec arme sur agents de la force publique. La seconde, pour violences avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Selon une source policière, les deux hommes victimes des coups de feu sont connus défavorablement des services de police.

Konbini avec AFP