Soit presque tous.
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Et si le bonheur dépendait de l’âge ? C’est ce que semble révéler cette étude réalisée par Harris Interractive pour le magazine Astrapi. 98 % des enfants âgés entre 7 et 11 ans se déclarent “résolument heureux“, 37 % d’entre eux vont même jusqu’à affirmer être “très heureux”.
Inutile de dire qu’en vieillissant ça se gâte : seuls 50 % des Français adultes peuvent en dire autant selon un récent sondage BVA.
Le bimensuel destiné aux enfants a commandé cette étude pour célébrer son 40e anniversaire. Un numéro spécial consacré au bonheur sera disponible dans les kiosques mercredi 26 septembre. Et comme il s’adresse avant tout aux jeunes âgés de 7 à 11 ans, il s’est intéressé à ce qui rendait heureux cette tranche d’âge en particulier. 500 enfants ont donc été interrogés.
On découvre que la relation avec les parents est ce qu’il y a de plus important pour eux. 57 % des sondés associent le bonheur à “avoir des parents qui les aiment”. 42 % d’entre eux invoquent le fait d'”avoir des amis“, enfin “avoir du temps pour jouer” est le critère qui arrive en troisième position.
On constate que leurs priorités sont complètement opposées à celles de leurs parents. Parmi les choses les moins importantes pour eux on trouve : “être en sécurité” (7 %), “avoir une belle maison” (5 %) ou encore “avoir un amoureux ou une amoureuse” (2 %).
Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, une grande majorité d’enfants est ravie d’aller à l’école. 87 % des 7-11 ans se déclarent “heureux” voire “très heureux” de se rendre en classe tous les matins, principalement pour jouer et voir les copains – on en revient aux fondamentaux.
Quant à savoir ce qui peut contrarier cette joyeuse existence ? Le fait d’être “grondé” par les parents arrive en première position. Ils sont ensuite 36 % à évoquer le fait d’être “embêté à l’école” devant les disputes entre leurs parents (31 %).
À l’échelle du monde, ils citent : les actes terroristes qui arrivent en tête des situations les plus anxiogènes (49 %), suivis par le harcèlement scolaire (35 %), le fait que certaines personnes soient malades ou handicapées (33 %) et que d’autres soient sans-abri (25 %).