Au lendemain du scrutin régional qui a enregistré un taux record d’abstention avec moins d’un Français sur trois qui s’est déplacé pour se rendre aux urnes, le chef du gouvernement a pris la parole pour tenter de remobiliser les électeurs.
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Dans un message publié sur le réseau social Twitter, Jean Castex a pressé les Français à se rendre à l’isoloir dimanche 27 juin pour le second tour de ces élections. “Faire gagner l’abstention, c’est faire perdre la démocratie”, a-t-il dit, ajoutant : “Nous devons tous, collectivement, la combattre”. Puis d’ajouter :
“Ce n’est pas une formule mais une exigence républicaine. Aujourd’hui, je lance un appel solennel à tous nos concitoyens, à vous toutes et tous : dimanche prochain, votez !”
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La débâcle du parti présidentiel
Un “appel solennel” qui n’est assurément pas sans lien avec les mauvais scores de la République en marche, peu implantée localement, au premier tour. Pour le délégué général du parti, Stanislas Guérini, si ce taux d’abstention record dans l’Hexagone constitue un “un coup de semonce démocratique”, il assure que cela se traduit par une “prime aux sortants” pour tenter d’expliquer les résultats de son parti boudé par les Français.
Il faut dire que lors de ce premier tour, le parti présidentiel, que plusieurs membres du gouvernement représentaient sur des listes, à l’instar d’Eric Dupond-Moretti ou de Gérald Darmanin, a essuyé de nombreux revers. À commencer par le secrétaire d’État Laurent Pietraszewski. Candidat dans les Hauts-de-France, sa liste a été éliminée dès le premier tour, recueillant seulement 9,13 % des suffrages.