Nadine Morano visée par une plainte pour injure homophobe et transphobe

Nadine Morano visée par une plainte pour injure homophobe et transphobe

Image :

Réunion politique de Nadine Morano, à la mairie de Belfort : Damien Meslot et Nadine Morano.

En cause, les drapeaux gay friendly qui décoraient la façade de l’Assemblée nationale.

À voir aussi sur Konbini

Les drapeaux aux couleurs de l’arc-en-ciel, tendus dès le vendredi 29 juin sur le fronton de l’Assemblée nationale, en soutien à la Marche des fiertés organisée le lendemain, n’étaient décidément pas au goût de tout le monde. La députée européenne Les Républicains, Nadine Morano, y est allée de son petit commentaire sur Twitter, fustigeant la “pauvre France décadente” et appelant pêle-mêle au “respect” de “l’Assemblée nationale“, de “notre drapeau français” et des “citoyens”.

Mardi 3 juillet, une plainte a été déposée pour injure homophobe et transphobe par deux associations de lutte contre les discriminations visant les personnes LGBTQ+, comme le rapporte Le Huffington Post.

Selon Mousse et Stop Homophobie, les associations en question, l’image choisie par Nadine Morano pour illustrer ces propos a été rendue célèbre, par ailleurs, par l’hebdomadaire de droite Minute. Le magazine avait été condamné pour sa Une homophobe utilisant cette image, accompagnée du titre : “Mariage homo : bientôt ils vont pouvoir s’enfiler… la bague au doigt.

L’installation vandalisée

Nadine Morano n’est pas la seule à s’être insurgée contre cette manifestation de soutien. Sans grande surprise, Christine Boutin a également saisi cette opportunité.

La présidente d’honneur du Parti chrétien-démocrate est connue pour ses sorties homophobes. En plus de ces remarques, l’installation a été déchirée dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 juin par un militant d’extrême droite, au grand dam du président de l’Assemblée nationale François de Rugy.

En marge du mois des fiertés, plusieurs installations semblables ont été vandalisées ces dernières semaines. Les passages piétons du Marais — quartier gay friendly de la capitale —, peints aux couleurs de l’arc-en-ciel, ont notamment été recouverts et tagués à deux reprises. En conséquence, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a décidé de rendre l’installation permanente. Et toc !