“Connasse”, “mange-merde” : le week-end dernier, Jean-Marie Bigard avait vivement critiqué Agnès Buzyn et Olivier Véran. “Des propos absolument honteux”, pour la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa. Pour rappel, l’humoriste était présent à la manifestation contre le pass sanitaire au Trocadéro samedi 22 mai.
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Celle-ci avait été filmée par les caméras de Quotidien. À cette occasion, il a déclaré son opposition à la mise en place du controversé pass sanitaire : “Non au pass sanitaire, non”, a-t-il martelé, arguant : “Et pourquoi ils ne nous colleraient pas une étoile jaune pour qu’on soit repérés plus facilement ?”
Au sujet de l’ancienne ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn, Jean-Marie Bigard a lancé : “Quand même Agnès Buzyn qui est maintenant protégée en Suisse. Quand tu penses que cette connasse ne va pas payer ses crimes…” Et d’ajouter : “Espèce de grosse connasse, crève !”
Quant à son successeur avenue Duquesne, Olivier Véran ? Pour l’humoriste, le ministre “a du sang sur les mains” : “Et bien c’est un mange-merde, un connard. Nous n’avons aucune raison de le suivre. […] Je pense que mange-merde ça lui va bien.” “Ils le paieront et ils mourront de leur cupidité. Je ne leur souhaite pas de mal, je leur dis d’aller se faire enculer”, a-t-il aussi dit.
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“On a manifestement quelqu’un qui n’est pas dans un état normal”
Interrogée ce matin par franceinfo, Marlène Schiappa a réagi à ces propos, déclarant : “Si le gouvernement doit s’exprimer à chaque fois que Jean-Marie Bigard boit un coup de trop et prononce des insultes et des menaces…” Avant de poursuivre :
“Cela illustre vraiment les ravages de l’alcoolisme. Pardon de le dire, mais moi je suis étonnée que personne dans les commentaires ne fasse référence à ça.
On a manifestement quelqu’un qui n’est pas dans un état normal et qui prononce des propos absolument honteux et scandaleux. Moi, ce qui m’étonne, c’est qu’on offre une tribune à ce personnage et qu’on l’invite dans des rassemblements à s’exprimer de la sorte.”
“Ce sont des propos condamnables”, a également rappelé Marlène Schiappa, ajoutant alors : “On a là des menaces de mort, des injures publiques, des injures publiques à raison du sexe qui sont évidemment inacceptables. Et je pense que dans la vie publique et dans la vie politique, chacun se grandirait à ne pas faire usage de l’insulte.”
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