Il y a eu tellement de livres sur Donald Trump : Peur : Trump à la Maison-Blanche, Le Feu et la Fureur, Mensonges et Vérités…
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On pourrait donc être lassés d’apprendre la sortie d’un énième livre le concernant. Toutefois lorsque c’est une enquête signée par deux journalistes du New York Times, Julie Hirschfeld Davis et Michael D. Shear, ledit livre retient l’attention.
D’autant qu’il est centré sur un point bien particulier de la présidence Trump, si on en croit son titre. Border Wars: Inside Trump’s Assault on Immigration, qu’on pourrait traduire par : Guerre de Frontière : les coulisses de la charge de Trump contre l’immigration, qui sortira le 8 octobre prochain aux États-Unis.
Ce mardi 1er octobre, le New York Times en a publié quelques extraits, et comme d’habitude lorsqu’il s’agit d’une enquête sur Donald Trump, c’est effrayant.
La grande obsession du 45e président des États-Unis, c’est cette frontière avec le Mexique. D’aucuns diraient que c’est même grâce à la promesse d’y construire un mur qu’il a été élu.
Bref, on sait qu’il y tient. Deux ans plus tard, l’objectif est le même : empêcher l’immigration, à tout prix.
Selon les journalistes qui cosignent ce nouvel ouvrage, Donald Trump aurait ainsi suggéré de tirer dans les jambes des migrants afin de les ralentir. La scène se serait déroulée au mois de mars dernier devant un parterre de conseillers ébahis.
Une tranchée infestée de crocodiles
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump suggère de tirer à balles réelles sur les migrants. En novembre dernier, il avait ainsi affirmé que les soldats pourraient tirer sur les migrants s’ils leur “lancent des pierres”.
Sanguinaire, Donald Trump ? On peut raisonnablement se poser la question, en parcourant les témoignages collectés par les journalistes du New York Times.
Ils affirment que le président Trump aurait déjà émis l’idée de creuser une tranchée infestée de crocodiles et de serpents, pour sécuriser la frontière.
Il aurait également suggéré d’électrifier son mur, avant de le surmonter de pics sur lesquels les contrevenants s’empaleraient.
Pour en revenir à cette fameuse réunion du mois de mars, lors de laquelle il a suggéré de tirer sur les migrants, ses conseillers lui ont opposé une fin de non-recevoir, au motif que c’est illégal de tirer dans les jambes des gens.
Il aurait alors suggéré de fermer toute la frontière avec le Mexique, qui court sur plus de 3 000 km. Ses conseillers auraient écouté, médusés. Quid des touristes américains qui se retrouveraient piégés de l’autre côté ?
Donald Trump serait alors entré dans une colère noire : “Vous me faites passer pour un imbécile ! […] C’est moi qui décide là-dessus, c’est mon sujet !”
Ce nouveau livre à charge contre le 45e président des États-Unis tombe à pic. Pour rappel il est actuellement visé par une procédure de destitution amorcée par les démocrates.