Les kits comprendront des protections “classiques” et une coupe menstruelle réutilisable.
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(© Getty)
La précarité menstruelle est un sujet de plus en plus pris au sérieux par différents acteurs de la société civile, à l’instar de la faculté de Lille qui propose depuis lundi 7 janvier, des kits de protection à destination des étudiantes.
L’université lilloise a ainsi prévu de distribuer 30 000 lots comprenant des protections dites classiques, type tampons ou serviettes mais aussi une coupe menstruelle. L’université compte 55 000 élèves en tout.
C’est l’ancienne porte-parole d’Europe Écologie – les verts (EELV), Sandrine Rousseau, qui se trouve être professeure d’économie dans cette université qui est derrière cette initiative comme l’explique La Voix du Nord.
“Entre le logement, le coût de la vie, les transports, j’ai pu constater que beaucoup d’étudiantes avaient bien du mal à assumer ces dépenses de santé et avaient donc tendance à négliger cet aspect des choses, important pour la dignité”, explique au quotidien régional celle qui est aussi vice-présidente à la vie étudiante et à l’égalité femmes-hommes.
Elle cite l’Écosse comme exemple. Pour rappel, c’est le premier pays du monde à avoir rendu les protections hygiéniques gratuites pour les étudiantes.
La bonne nouvelle, c’est que le sujet infuse de plus en plus dans nos sociétés. En avril dernier une mutuelle étudiante, la LMDE annonçait qu’elle allait rembourser partiellement les frais liés à la protection intime.
En novembre dernier, Axelle de Sousa, jeune femme SDF, lançait une pétition qui a récolté près de 50 000 signatures, pour demander la gratuité des protections hygiéniques pour toutes les femmes. Nous l’avions reçue.
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