C’est la troisième fois que l’élue LREM-MoDem est visée.
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C’est ce qu’on appelle un réveil original. Dimanche 6 janvier au matin, la députée LREM-MoDem Patricia Gallerneau a eu la stupéfaction de voir qu’un mur de parpaing avait été érigé devant sa maison durant la nuit. L’élue de la 2e circonscription de Vendée a commenté sa mésaventure sur Facebook, déclarant ironiquement : “Joli réveil… mon domicile est muré par des imbéciles”.
“À quoi servent le dialogue, la communication, mes réceptions, […] s’ils viennent en douce de nuit murer le domicile d’une famille”, a interrogé l’élue, avant d’ajouter :
“Je les comprends, je les écoute, je les soutiens dans leurs revendications quand elles sont justifiées… Mais je les supplie de faire le ménage dans leurs rangs et d’éjecter tous les imbéciles, haineux, racistes et homophobes qui s’y cachent et qui les décrédibilisent fortement !”
C’est loin d’être la première fois que la députée est visée. En effet, en avril 2018 déjà, c’était le local de sa permanence à La Roche-sur-Yon qui avait été vandalisé : la vitre de la devanture avait été brisée. Un acte qu’elle avait qualifié d’“inadmissible, intolérable et indigne”.
Rebelote le 2 décembre dernier lorsque des poubelles avaient été entreposées devant ce même local. Cette fois, l’élue, qui avait concédé en premier lieu qu’il ne s’agissait pas d’un acte “méchant”, avait toutefois déploré qu’il soit “inutile et contre-productif”.