Outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, insulte à caractère racial et violence… sale nuit pour Jean-Vincent Placé.
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Dans la nuit du mercredi au jeudi 5 avril, l’ancien secrétaire d’État Jean-Vincent Placé a été placé en garde à vue pour “outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, insulte à caractère racial et violence sans incapacité commise sous l’empire de l’ivresse”, comme le rapporte RTL qui a révélé l’information.
Les forces de l’ordre sont intervenues dans un bar du VIe arrondissement de Paris alors que l’ancien sénateur de 50 ans importunait une jeune femme. Selon RTL, il aurait “agrippé une fille par le bras et lui aurait demandé de danser pour un ami, un sénateur qui l’accompagnait” avant de lui proposer de l’argent. Face au refus de la jeune femme, il l’aurait traitée de “sale pute qui ne mérite que ça” selon le témoignage de la jeune femme sur BFMTV.
Ce dernier aurait ensuite proféré des insultes racistes à l’encontre du videur de ce bar de la rue Princesse, qui aurait tenté de s’interposer : “on n’est pas au Maghreb ici, je vais t’envoyer à Ouagadougou dès le premier vol” a-t-il raconté à RTL, avant de conclure “c’était ignoble”.
Manifestement très alcoolisé, l’ancien sénateur de l’Essonne s’en serait ensuite pris aux policiers qu’il a insultés de “tocards” et de “connards”. Selon Le Parisien, il avait 1,16 g d’alcool dans le sang. Jean-Vincent Placé affirme avoir été agressé par un individu d’extrême droite, qui l’aurait frappé au visage et étranglé.
En septembre 2017, suite à une agression, l’ancien président du groupe écologiste au Sénat avait annoncé se retirer de la vie politique.
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