À moins d’avoir vécu dans une grotte pendant trois semaines, vous avez sans doute entendu parler de la fameuse rave-party du Lieuron. La teuf du Nouvel An clandestine en Bretagne qui a rassemblé 2 500 personnes, alors que, Covid-19 oblige, les rassemblements à plus de six étaient interdits, a provoqué une polémique dans la presse.
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Bien que n’étant pas du tout la première rave-party organisée depuis l’apparition du Covid-19 sur notre territoire, celle-ci est automatiquement devenue une espèce de bouc émissaire pour pointer du doigt les comportements “irresponsables” de la part de “délinquants”, selon notre ministre de l’Intérieur.
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L’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne avait demandé aux participants de suivre les consignes sanitaires pour éviter la propagation du virus suite à cette fête, comprendre dépistage, isolement en attendant les résultats pendant sept jours, et plus encore. L’organisme, qui pensait que les teufeurs ne respecteraient pas les consignes, vient de confirmer, au détour d’une phrase dans un article du Parisien repérée par Trax Magazine, qu’“aucun cluster lié à cet évènement n’a été identifié”.
Une nouvelle qui tombe quelques jours après qu’une manifestation s’est tenue pour demander la libération d’un des quatre hommes mis en examen pour avoir supposément organisé la fête. Ce dernier, âgé de 22 ans, serait selon le collectif Culture 4 Liberty un simple participant. Pour rappel, les quatre individus sont incarcérés pour “mise en danger d’autrui” et “aide à l’usage par autrui de stupéfiants”. Reste à savoir si cette information va avoir un impact sur les décisions de justice à venir.