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Guerre en Ukraine : plus de 1 800 manifestants anti-guerre arrêtés en Russie

Guerre en Ukraine : plus de 1 800 manifestants anti-guerre arrêtés en Russie

Par Konbini News

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© Sergei MIKHAILICHENKO / AFP

Au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Plus de 1 800 manifestants contre la guerre en Ukraine ont été arrêtés en Russie, a déploré le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme vendredi 25 février, qui a demandé la libération de ceux qui sont encore détenus. “Nous sommes troublés par les multiples arrestations arbitraires de manifestants en Russie qui protestaient hier”, a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève.

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“Nous comprenons que plus de 1 800 manifestants auraient été arrêtés. Il n’est pas clair si certains ont maintenant été libérés”, a-t-elle ajouté. La porte-parole a souligné qu’“arrêter des personnes qui exercent leurs droits à la liberté d’expression ou de réunion pacifique constitue une privation arbitraire de liberté”. “Nous appelons les autorités à assurer la libération immédiate de toutes les personnes détenues arbitrairement pour avoir exercé ces droits”, a-t-elle dit.

Le président russe Vladimir Poutine a déclenché jeudi à l’aube l’invasion de l’Ukraine, avec frappes aériennes et pénétration de forces terrestres y compris en direction de la capitale Kiev. L’attaque a provoqué un tollé dans la communauté internationale.

La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Michelle Bachelet a affirmé jeudi que l’invasion russe en Ukraine “viole clairement le droit international et met en danger d’innombrables vies civiles”. “Elle doit être immédiatement interrompue”, a-t-elle écrit, dans une déclaration. Le Haut-Commissariat dispose de personnels en Ukraine, qui pour l’instant continuent de surveiller la situation des droits humains.

“Une guerre de l’information est également en cours et il est particulièrement crucial à ce stade que nous continuions à surveiller de près et à tenter de vérifier les informations faisant état de violations des droits de l’Homme, notamment concernant les pertes civiles, les dommages causés aux biens civils, y compris les infrastructures essentielles, et les dommages causés par les armes à feu”, a insisté Michelle Bachelet.

Konbini news avec AFP