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Mercredi 4 septembre, Cédric Villani a donné une conférence de presse pour annoncer ce que beaucoup savaient déjà : il est candidat à la mairie de Paris face à Benjamin Griveaux, qui est pour sa part officiellement investi par La République en marche.
Le célèbre mathématicien a dévoilé ses ambitions en choisissant pour l’occasion une anaphore, à la manière de François Hollande et son culte “Moi, président”. Version Cédric Villani, ça donne : “J’ai la conviction”, martelé au début de chaque phrase.
Depuis que le lauréat de la médaille Fields a rejoint La République en marche, son allure intrigue. La prise de parole du député considéré comme excentrique a donc fait réagir sur Twitter.
Certains ont commencé par se moquer de son discours qui s’est soldé par une petite envolée lyrique.
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D’autres s’en sont pris à son allure décalée. L’élu ne sort jamais sans sa lavallière et une broche en forme d’araignée, dont il doit régulièrement répondre en interviews. Ce look un peu désuet le rapproche, pour beaucoup d’internautes, de l’univers d’Harry Potter.
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Enfin, dans cette avalanche de tweets goguenards, le dommage collatéral c’est Benjamin Griveaux. De nombreux posts ont en effet été publiés pour commenter la guerre fratricide qui s’annonce entre les deux membres de La République en marche. Et il y a de quoi s’inquiéter.
Le scénario du candidat dissident qui ravit la mairie de Paris au candidat officiel s’est déjà produit. En 1977, un certain Jacques Chirac a soufflé l’hôtel de ville à Michel d’Ornano, pourtant choisi par Valéry Giscard d’Estaing.
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Pour le moment, Benjamin Griveaux se refuse à tout commentaire désobligeant. Dans le fond, cet affrontement sert plutôt ses intérêts : ça donne l’impression qu’il n’y a que deux candidats à cette élection qui se tiendra en 2020.