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Gifle contre Macron : l’auteur condamné à 18 mois de prison dont 14 avec sursis

Gifle contre Macron : l’auteur condamné à 18 mois de prison dont 14 avec sursis

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Par jeandelterme

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Damien Tarel, l’auteur de la gifle, a été incarcéré

Le tribunal correctionnel de Valence a condamné jeudi Damien Tarel à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, pour avoir giflé deux jours plus tôt le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme.

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Le procureur de la République de Valence avait requis 18 mois de prison pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’homme de 28 ans, qui a reconnu avoir donné cette gifle au chef de l’Etat lors de l’audience, a été incarcéré.

Cette gifle, “parfaitement inadmissible”, est un “acte de violence délibérée”, a soutenu le procureur Alex Perrin face à l’homme de 28 ans, cheveux longs, T-shirt vert et lunettes sur le nez, qui était jugé en comparution immédiate.

Le procureur a réclamé un mandat de dépôt à son encontre. Il s’est inquiété d’un possible risque de récidive, disant percevoir “une sorte de détermination froide” chez ce résident de Saint-Vallier, inconnu de la justice et membre d’associations “en lien avec les arts martiaux, le Moyen-Âge et l’univers manga”.

Cette gifle infligée à Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage a suscité l’indignation de l’ensemble de la classe politique, même si le président de la République a relativisé le geste, dénonçant des “faits isolés” commis par “des individus ultraviolents”.

“Cette décision sera observée, scrutée”, et aura même “un écho médiatique international”, a ajouté M. Perrin, tandis que les journalistes étaient présents en masse au tribunal.

Durant l’audience, l’auteur de la gifle a expliqué qu’avec son complice présumé, ils avaient “envisagé de lancer un œuf ou une tarte à la crème” sur le président. Avant de d’ajouter que “Macron représente très bien la déchéance de notre pays”. Il a également confié avoir été “rempli de dégoût” à la vue du président s’approchant de la foule.

Interrogé sur sa réflexion avant de passer à l’acte face à une possible interpellation, Damien T. a affirmé qu’il l’aurait anticipée “[s’il] avait réfléchi”. “Je me sentais investi par ce que représentent les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général”, a-t-il expliqué. “L’acte est regrettable mais je n’ai aucunement envisagé de le commettre”, a-t-il concédé, précisant qu’il ne le recommettrait pas.

Konbini news avec AFP