*Chaque jour, Konbini news s’engage à faire de la place à de l’information qui n’a rien à voir avec l’épidémie de coronavirus. Ça s’appelle “Et pendant ce temps” et aujourd’hui, notre regard se tourne vers les États-Unis.
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Donald Trump veut se payer la Lune. C’est en tout cas le sens qu’on peut donner à un décret publié lundi 6 avril par la Maison-Blanche et relayé ce jeudi 9 avril par The Independent.
Dans ce texte signé de son nom, Donald Trump rejette de façon controversée l’Accord régissant les activités des États sur la Lune et les autres corps célestes (plus connu sous le nom de Traité sur la Lune), et selon lequel toute activité dans l’espace doit respecter le droit international.
“L’espace extra-atmosphérique est un domaine d’activité humaine juridiquement et physiquement unique, et les États-Unis ne le considèrent pas comme un bien commun mondial”, précise le texte en substance.
Cet accord mondial serait donc un “mauvais accord“, pour reprendre une terminologie chère à Donald Trump.
La Lune ne fait pas partie de la planète Mars
En réalité le président des États-Unis est presque coutumier du fait. On se souvient comme il a retiré son pays de l’Accord mondial sur le climat en 2017.
Après avoir pillé les ressources de la Terre, quoi de plus naturel que d’aller chercher un complément sur la Lune ?
“Les Américains devraient avoir le droit de s’engager dans l’exploration commerciale, la récupération et l’utilisation des ressources dans l’espace”, ajoute-t-il.
Inutile de dire que ça n’a pas du tout plu à la Russie qui y voit une tentative de privatiser la Lune. Il ne manquait plus que leur intervention pour que l’affaire prenne des relents de guerre froide.
Une chose est sûre : si la conquête de l’espace doit reprendre, le Guardian conseille à Donald Trump de réviser un peu. Il n’y a pas si longtemps que ça le président pensait que la Lune était “une partie de Mars”.
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