En République démocratique du Congo, les mutilations génitales sont une arme de guerre

En République démocratique du Congo, les mutilations génitales sont une arme de guerre

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(c) Clothilde Bru, Konbini news

Rencontre avec le docteur Denis Mukwege qui soigne ces femmes mutilées.

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Baïonnettes, produits corrosifs, tirs à bout portant… Le docteur Denis Mukwege a dû panser des plaies causées par toutes sortes d’armes. Au Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, des milices sont prêtes à tout pour prendre possession des territoires et asservir la population.

“L’arme” la plus inhumaine qu’elles aient trouvée est une pratique qui consiste à détruire l’appareil génital des femmes. Les hommes armés à l’origine de ces mutilations laissent ensuite les victimes pour mortes au bord de la route.

Depuis 20 ans, Denis Mukwege fait des miracles pour permettre à ces femmes et à ces petites filles de continuer à vivre. Il publie avec son confrère chirurgien belge Guy-Bernard Cadière Réparer les femmes – Un combat contre la barbarie. Ils y racontent leur rencontre et leur travail dans l’hôpital de Panzi, fondé par Denis Mukwege.

Prix Nobel de la paix en 2018, ce dernier appelle la communauté internationale à reconnaître et à réparer les souffrances des survivantes.