Alexandre Benalla "n'a pas été protégé" par l'Elysée, selon Emmanuel Macron pic.twitter.com/DWOZyPY1Ku
— BFMTV (@BFMTV) 25 avril 2019
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C’est au tout dernier moment, lors de la toute dernière question que le cas d’Alexandre Benalla a finalement été évoqué par Emmanuel Macron, au terme d’une conférence de presse longue de plus de deux heures.
“C’est trop facile de regretter,” a commencé par déclarer le chef de l’État, interrogé sur son ancien collaborateur. C’est en substance le propos qu’il développera ensuite :
“Connaissant ce jeune garçon qui avait vraiment du talent, qui s’était engagé dans ma campagne… Est-ce que je regrette de l’avoir embauché à l’Élysée ? Non parce que je pense que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte et ce que je veux que nous fassions. C’est sans doute pour ça que je lui en veux encore plus.”
Emmanuel Macron a donc ensuite choisi d’évoquer Alexandre Benalla sur le ton de la déception : “Il a fait des fautes très graves” ou encore “il n’a pas donné une bonne image”, a-t-il ajouté.
Le président l’a ensuite martelé : “Il n’a pas été protégé” par l’Élysée ou la justice. S’il reconnaît sa part de responsabilité dans les agissements de son ancien chargé de sécurité, il la compare à celle d’un employeur vis-à-vis d’un employé : “Quand vous décidez d’employer quelqu’un, il y a une part de risque”.
“Il a le droit à la présomption d’innocence aussi, comme tout citoyen dans la République”, a-t-il également rappelé avant de conclure en déplorant : “On a en sans doute beaucoup fait sur cette affaire”.