Faudrait pas que ça tourne au bololo général cette histoire, hein.
À voir aussi sur Konbini
© François Lo Presti/AFP
À la veille de la mobilisation dite des “gilets jaunes”, qui comptent protester contre la hausse des prix du carburant en bloquant de nombreuses routes, stations-service ou ronds-points, Édouard Philippe a mis en garde les manifestants. Il l’avait déjà annoncé le 14 novembre dernier : “Celui qui se dit ‘ah bah tiens, je vais bloquer ici, ça va être formidable je vais mettre le bololo partout’, il sait que ce faisant, il va prendre un risque s’il ne respecte pas la loi.”
Il a réitéré son avertissement ce 16 novembre lors d’un point presse à l’aérodrome de Linas-Montlhéry, dans l’Essonne. Le chef du gouvernement a rappelé qu’il souhaitait concilier liberté de manifester et liberté de circuler : “Nous serons donc très attentifs, très concentrés, très vigilants pour faire en sorte que la liberté de manifester soit respectée, mais que la liberté de circulation soit garantie.”
Édouard Philippe évoque notamment le cas des véhicules de secours : “On peut manifester mais bloquer un pays alors que des services d’urgence peuvent avoir besoin de circuler, alors que tout un chacun peut avoir besoin de circuler demain, n’est évidemment pas acceptable.”
Des dizaines de milliers de “gilets jaunes” sont attendus dans tout l’Hexagone ce samedi.
On peut manifester mais bloquer un pays alors que les services d’urgence peuvent avoir besoin de circuler, alors que tout un chacun peut avoir besoin de circuler, n’est évidemment pas acceptable. pic.twitter.com/wyxzWV83Di
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 16 novembre 2018