Vidéo : 3 bagarres en 9 secondes ?! Mais qu’est-ce qui s’est passé lors de ce match de hockey sur glace ?

Vidéo : 3 bagarres en 9 secondes ?! Mais qu’est-ce qui s’est passé lors de ce match de hockey sur glace ?

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Minas Panagiotakis/Getty Images via AFP

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Par Sandra Gomes

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C'est surprenant, mais en réalité, tout ce qui s'est passé est bien fréquent. On vous explique.

La vidéo est vite devenue virale et pour cause, on a rarement l’occasion de voir des joueurs de hockey se foutre sur la gueule à même la glace et surtout, autant de bagarres différentes en si peu de temps.

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Dans le match qui opposait le Canada aux États-Unis le 15 février, les esprits se sont échauffés dès les premières secondes. À vrai dire, c’est ce qui s’est passé juste avant le match qui a sûrement provoqué ces bastons. En effet, les Canadiens auraient sifflé l’hymne américain juste avant le coup d’envoi, ce qui aurait suffi à mettre en rogne l’équipe adverse.

Trois combats en neuf secondes, c’est ce à quoi ont pu assister les spectateurs pendant que la foule sur place se déchaînait.

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Oui, la bagarre est bien permise

Ce qui est presque plus surprenant, c’est la position des arbitres qui observent chaque combat sans les interrompre ni s’y opposer physiquement. Mais il ne s’agit pas d’un manquement à leur profession, mais bien du procédé à suivre dans ce genre de situation. Le hockey sur glace tolère les affrontements tant qu’ils respectent quelques règles : ils doivent être pratiqués en 1 contre 1, il est interdit de frapper un joueur à terre, il faut obligatoirement jeter sa crosse et ses gants au sol avant de se battre, et surtout toujours écouter l’arbitre lorsqu’il demande de cesser.

Cette pratique arrive régulièrement dans ce sport et elle est tolérée plus qu’autorisée, afin de permettre aux joueurs de se défouler et d’évacuer leur frustration plutôt que d’entraîner le risque de gestes dangereux dans le jeu.

Cette bagarre générale a engendré finalement quatre expulsions de part et d’autre.

Après la rencontre, l’entraîneur du Canada, Jon Cooper, a préféré philosopher sur la situation : « C’était probablement, je suppose, dix ans de hockey international exhalés en une minute et demie ».