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Pourquoi le Heat de Miami va remporter les finales NBA

Pourquoi le Heat de Miami va remporter les finales NBA

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© Stephen Nadler/PxImages/Icon Sportswire

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Alors que les finales NBA débutent dans la nuit de jeudi à vendredi, on vous dit pourquoi le Miami Heat sera champion. Spoiler : parce qu’on aime les contes de fées.

Le conte de fées continue pour le Heat de Miami. Dans la nuit de lundi à mardi, les Floridiens, 8es de la Conférence Est, ont validé leur billet pour les finales NBA en venant à bout des Boston Celtics, 2es à l’Est, (4-3). La franchise emmenée par Jimmy Butler a encore déjoué les pronostics en se débarrassant des vice-champions en titre, après avoir sorti au 1er tour l’équipe avec le meilleur bilan de toute la ligue, les Milwaukee Bucks de Giannis Antetokounmpo.

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Un parcours auquel personne ne s’attendait, sauf peut-être les joueurs du Heat eux-mêmes, à en croire leur leader Jimmy Butler. Si bien que de retournements de situation en retournements de situation, ils ont su se hisser jusqu’aux finales NBA où les attendent dès ce jeudi les Denver Nuggets du double MVP Nikola Jokic. Pour remporter ce titre, la jeune garde floridienne a encore quatre victoires à aller chercher pour réaliser l’un des plus grands exploits du basket américain, voire le plus grand. On vous dit pourquoi on y croit.

Une success story à l’américaine

L’Amérique adore les belles histoires, celles avec un storytelling calibré pour les productions hollywoodiennes. Ça tombe bien : l’épopée du Heat dans ces playoffs 2023 a tout du récit qu’on racontera dans les prochaines années tant l’équipe entraînée par Erik Spoelstra a su surmonter les épreuves en venant à bout d’adversaires beaucoup mieux classés.

Un parcours débuté par… une défaite en play-in (les barrages pour accéder en playoffs) et qui peut se terminer le 19 juin prochain, au plus tard, par un quatrième sacre. Bien qu’étant largement outsiders sur ces finales, le Heat et ses joueurs aux CV atypiques ont prouvé à maintes reprises qu’ils n’étaient pas une tête de série numéro 8 comme les autres. À titre de comparaison, ils avaient moins de chances de devenir champions NBA que l’équipe des États-Unis de gagner la dernière Coupe du monde au Qatar.

Une équipe qu’on n’attendait pas et qui dépasse toutes les espérances : on se croirait dans Blue Lock, mais version basket. Et comme dans tout shōnen qui se respecte, on sait qui gagne à la fin.

Ne vous fiez pas aux chiffres

“Nous ne sommes pas une tête de série numéro 8”, a clamé Jimmy Butler quelques minutes après avoir remporté la conférence Est sur le parquet des Boston Celtics. Durant toute cette campagne de playoffs, le Heat a montré que son classement de saison régulière ne reflétait en rien la qualité de son basket. Les Milwaukee Bucks et les C’s, deux des favoris pour la victoire finale, en savent quelque chose.

Avec son collectif huilé, sa défense rodée, ses tireurs longue distance, son pivot All-Star (Bam Adebayo) et son leader charismatique (Butler), la franchise présidée par Pat Riley a su renverser tous les obstacles qui se présentaient face à elle. Pas d’avantage du terrain ? Ils gagnent chez leurs adversaires. Des joueurs blessés ? Les remplaçants assurent la relève. Se faire égaliser en finale de la Conférence Est après avoir mené trois victoires à zéro ? Ils gagnent le match 7 à l’extérieur. On a l’impression que rien ne leur résiste.

Un mental à toute épreuve

Mais le gros point fort de cette équipe de Miami version 2022-2023 réside dans sa force mentale. Elle en a fait la démonstration lors de la finale de conférence face aux Boston Celtics. Après avoir mené 3-0, le Heat a échoué à conclure la série. D’abord sur son parquet (3-1), puis dans le Massachusetts (3-2) et à nouveau à domicile (3-3) sur un panier au buzzer. Un finish crève-cœur qui aurait pu entamer le moral des Floridiens.

Dans le 7e et dernier match, à Boston, le Heat aurait pu jouer cette rencontre le moral dans les chaussettes. Mais Butler (28 points, 6 passes, 7 rebonds) et l’improbable Caleb Martin (26 points, 10 rebonds) ont montré que quand la tête va, tout va. Cette force de caractère sera indispensable face aux Nuggets de Denver, supérieurs sur le papier. Car si le talent compte évidemment à ce niveau de la compétition, la dimension mentale est tout sauf négligeable. En NBA, on a déjà vu des équipes favorites sur le papier s’écrouler quand ça compte le plus. Tout le contraire du Heat de Miami.