C’est la deuxième fois qu’on assiste à un show Zomer et cette fois-ci, on est encore plus excités que d’habitude car la marque fait partie des vingt demi-finalistes de la 12e édition du Prix LVMH. En septembre, le duo de créateurs Danial Aitouganov et Imruh Asha nous a bombardés de couleurs vives et d’imprimés fleuris, et, ce mardi matin à 10h30, il y avait toujours de la couleur, quelques fleurs mais surtout : des vêtements à double sens.
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©Zomer
La marque s’est vraiment amusée à détourner les grands classiques de nos dressings. La chemise, par exemple, se retrouvait sur plusieurs tenues. Ils l’ont changée en robe et boutonnée à l’arrière, n’ont gardé que le col qu’ils ont cousu sur une jupe et ont récupéré les revers de manches pour faire les ourlets des pantalons de costume. Pour faire simple : ils ont renversé les codes au sens propre comme au figuré. Les trenchs se fermaient dans le dos, idem pour les bombers, les manteaux et les vestes de tailleur.

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Si certains en doutaient encore : oui, la mode déconne parfois et ne se prend pas toujours au sérieux. C’est ce qui nous a plu chez Zomer. Comme pour ses sacs à main qui, cette saison, sont invisibles et uniquement composés de leur anse, comme si tout ce qu’on se trimballe dans nos sacs était useless. Ses couvre-chefs en forme d’abat-jours nous ont aussi fait sourire et nous ont rappelé la scénographie minimaliste et sans chichi du défilé.
C’était le premier défilé de la deuxième journée de fashion week et il a parfaitement rempli sa mission : nous mettre en joie et nous donner autant d’énergie qu’un shot de gingembre.

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