Pour la dernière journée des Jeux paralympiques, les ultimes épreuves ont eu lieu et ont vu la France empocher une 75e médaille, en argent, synonyme de 8e place, conforme à l’objectif initial, avant la cérémonie de clôture dimanche soir, au Stade de France. La délégation française a décroché son ultime podium en KL3, catégorie destinée aux pagayeurs possédant des problèmes au niveau du fonctionnement d’une jambe, d’un pied, voire qui ne possèdent pas un de ces membres. Nélia Barbosa, 25 ans, a pris la deuxième place du 200 mètres. La native de Lisbonne décroche ainsi une deuxième médaille paralympique, après l’argent, déjà, obtenu à Tokyo il a trois ans dans cette discipline.
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Grâce à ce nouveau podium, la délégation française a assis sa position au tableau des médailles, 75 médailles dont 19 en or, pour atteindre le Top 8 espéré à domicile. La Chine a terminé à la première place au tableau des médailles (220), avec 94 titres.
L’exploit du cécifoot
C’est au pied de la tour Eiffel, emblème de la capitale, que les dernières sensations fortes ont été ressenties par les hôtes de la compétition. Dans un décor splendide, la délégation française ne pouvait rêver meilleure fin. Ses “cécifooteux” sont allés décrocher une médaille d’or inespérée, trois ans après la huitième et dernière place à Tokyo, devant l’Argentine et ses joueurs professionnels, et devant le Brésil, en bronze cette fois-ci après avoir décroché toutes les médailles d’or depuis l’apparition de la discipline au programme paralympique.
Dans une ambiance toute particulière, où les encouragements assourdissants du public succédaient au silence de cathédrale nécessaires au bon déroulement du jeu, la foule s’est prise de passion pour le N.10 Frédéric Villeroux et ses coéquipiers jusqu’au bout du suspense et d’une séance de tirs au but mémorable.
Le bilan hors normes du vélo
L’objectif minimal était déjà frappant pour l’équipe de France de para cyclisme. Son staff avait annoncé la couleur, récolter moins de 20 médailles serait un échec. Leurs coureurs ont dépassé leurs attentes, allant en chercher 28, dont dix en or, piste et route confondues. L’entraîneur Laurent Thirionet a pu compter sur ses chefs de file Mathieu Bosredon, triple champion paralympique de handbike (chrono, course en ligne, relais mixte) ou sur Alexandre Léauté et ses quatre médailles dont deux en or (poursuite et contre-la-montre sur route en C2) ainsi que sur de belles histoires, comme le premier titre paralympique de Marie Patouillet en poursuite, à 36 ans, pour ses derniers Jeux.