Étoiles dans les yeux et nausée dans les montages russes, j’ai testé Disneyland Paris pour la première fois à 30 ans

Étoiles dans les yeux et nausée dans les montages russes, j’ai testé Disneyland Paris pour la première fois à 30 ans

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Photo by Francois G. Durand/WireImage

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Par François Faribeault

Publié le

J’ai enfin pu rencontrer Mickey et lui dire ce que je pensais de la dernière trilogie Star Wars.

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Je ne suis jamais allé à Disneyland Paris. Pourtant, j’ai vu Le Roi Lion, Hercule et Toy Story. Mais ayant grandi en province, mes parents n’ont jamais jugé bon de faire 300 km en voiture pour nous emmener, mes frères et moi, rencontrer Mickey. Alors, à l’aube de mes 30 ans, je me suis décidé à m’y rendre pour un week-end. Une ligne 2 puis un RER A plus tard, et hop, j’étais à Marne-la-Vallée (qui d’ailleurs devrait se renommer Disneyland Paris tellement l’arrêt ne sert qu’à ça). C’était parti pour un week-end dans le monde merveilleux des classiques Disney, Pixar, Star Wars et Marvel.

Est-ce que Disneyland à 30 ans, c’est cool ?

La réponse est : oui.

Au début, je pensais que ça ne serait pas incroyable, que je n’avais plus l’âge pour voir des châteaux et découvrir des lieux enchantés, mais une attraction Peter Pan, un petit manège Dumbo, Minnie et Dingo qui dansent lors de la parade plus tard, et c’était réglé : la magie de Disney s’était emparée de moi.

Idem pour le parc Walt Disney Studios. Si le côté Marvel m’a quelque peu laissé de marbre car moins féerique, l’univers de Pixar a réussi à m’avoir, surtout avec les attractions Toy Story et Cars. Évidemment, Ratatouille remporte la Palme d’or de la meilleure attraction douce, pas loin devant celle avec Spider-Man où il faut balancer ses bras dans tous les sens pendant cinq minutes afin de tuer une nuée d’araignées en 4D et choper une tendinite.

Moi en début de journée

Est-ce que découvrir les attractions à sensations à 30 ans, c’est chouette ?

La réponse est : non. Enfin si.

Bon, déjà, il faut savoir un truc : j’ai peur des attractions à sensations. Adolescent, j’en ai fait une qui m’a traumatisé à vie et depuis, je me suis juré de ne plus jamais monter dans quoi que ce soit de rapide et furieux. Alors, ma moitié, qui m’accompagnait et connaissait par cœur le parc, a jugé bon de me faire commencer la journée par l’attraction Nemo (elle s’appelle autrement, mais j’ai décidé de la nommer à ma manière, comme toutes les autres attractions).

Me sentant en forme et courageux, j’ai accepté l’offre. Erreur. Ce fut trente secondes de noir, de nuque brisée et de haut-le-cœur. À la sortie, j’étais si abasourdi que j’ai décidé de me rendre à la Tour de la terreur. Quelle idée farfelue encore une fois. J’ai passé un des pires moments de l’année 2023. Je venais pour le monde merveilleux de Cendrillon, et voilà qu’on me baladait de haut en bas dans un ascenseur délabré. En sortant, je me suis à nouveau juré de ne plus jamais monter dans un de ces trucs-là.

Puis, sans trop savoir pour quelle raison, quelque chose s’est libéré en moi. Après une longue pause, j’ai décidé de me refaire du mal et j’ai tenté le train de la mine. Contre toute attente, c’est passé crème. Alors j’ai enchaîné sur Indiana Jones (qui comprend un looping). J’ai adoré. Encore mieux, je suis retourné sur ces montagnes russes plusieurs fois. J’étais devenu un nouvel homme, une machine d’adrénaline et de sensations fortes.

Moi à la fin de la journée

La cerise sur le gâteau : le nouveau spectacle nocturne Marvel

Après 30 km de marche à travers les deux parcs, 2 000 calories brûlées et 37 tours de montagnes russes, il fallait terminer le séjour en beauté. Fort heureusement, je venais pour le lancement du nouveau spectacle nocturne de Disney, et pas n’importe lequel. Si le parc principal a ses illuminations, les Walt Disney Studios proposent, en guise de Grand Final pour le 30e anniversaire du parc et du 28 janvier au 8 mai 2023, un show de drones unique au monde, projeté sur la Tour de la terreur et éclairant le ciel.

Même si le froid et la fatigue commençaient à sérieusement m’attaquer, ce show au budget sûrement supérieur aux PIB réunis des pays de l’Otan m’a donné envie de faire une formation de pilotage de drone et d’apprendre à ouvrir des portails sur d’autres dimensions tellement c’était beau.

Au final, mon séjour à Disneyland aura été fort en émotions, de la peur à la joie, de l’émerveillement à la plénitude. Et comme le parc possède environ une boutique tous les 15 mètres, j’ai acheté un petit cadeau pour ma nièce, histoire de lui dire que j’ai vu Elsa de la Reine des neiges et pas elle.

Si vous entrez dans la trentaine et n’êtes jamais allés à Disneyland Paris, prenez le temps d’y faire un tour, histoire de rejoindre ma communauté de gens qui réussissent à vaincre leurs craintes.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’une invitation presse par Disneyland Paris.