Dele Alli va mieux. “Pour la première fois depuis longtemps”, avoue-t-il à Gary Neville dans une interview fleuve. L’ancien espoir de Tottenham y retrace sa descente aux enfers en abordant sans détour ses soucis avec sa santé mentale, son addiction aux somnifères ou à l’alcool, les abus subis dans son enfance, son adoption, et comment, à 24 ans, il a songé à prendre sa retraite.
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L’ailier âgé de 27 ans aujourd’hui, à qui on promettait un grand avenir, n’élude aucune question. Dès les premières minutes, il explique avoir séjourné dans un centre de désintoxication aux États-Unis, dont il est sorti récemment. Il raconte ses problèmes d’addiction, aux somnifères notamment, nés des “traumas subis dans son enfance”, qu’il a longtemps gardés pour lui.
À plusieurs reprises dans l’interview, le joueur, aujourd’hui à Everton, fend l’armure en revenant sur ses jeunes années. Il raconte les abus dont il a été victime à l’âge de 6 ans, l’alcoolisme de sa mère, la vie en Afrique avec son père, aux abonnés absents le reste du temps, et, parce que tout n’est pas sombre non plus, sa famille d’adoption, “des personnes formidables”.
Dans son interview, Dele Alli parle aussi de football, notamment de José Mourinho, lorsqu’il était à la tête de Tottenham lors de la saison 2019-2020. Le passage du Portugais chez les Spurs coïncide avec le “moment le plus triste” de la carrière de l’international anglais, quand il s’est demandé s’il n’était pas temps de raccrocher les crampons.
