“Ce que finalement je sais sur la morale et les obligations des hommes, c’est au sport que je le dois.” On doit cette célèbre phrase à Albert Camus qui, dans un texte publié en 1953 dans le Bulletin du RUA (Racing universitaire d’Alger) puis dans le magazine France Football, racontait l’école de la vie qu’a été le foot pour lui. Soixante-dix ans plus tard, Tom Holland ne dit pas autre chose. Dans une interview à Unilad, il a expliqué comment le fait d’être supporter d’un club de foot, en l’occurrence Tottenham, lui avait appris la résilience.
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Pour l’acteur britannique, il existe un parallèle évident entre sa participation à la série The Crowded Room (Apple TV+), dont les critiques sont négatives, et son amour pour le club londonien. “Je pense qu’être un supporter de Tottenham est un peu comme être dans la série. Ça m’a appris la résilience”, explique-t-il. “Tottenham n’a jamais rien gagné [leur dernier titre remonte à 2008, une Coupe de la Ligue, ndlr] et les supporter est extrêmement difficile.”
Tom Holland sait donc ce qu’il en coûte de s’investir dans une activité qui n’apporte pas que du bonheur. “Ce n’est pas un secret que la série a reçu des critiques horribles. Mais je suis là aujourd’hui pour en faire la promotion. Je suis très résilient. C’est une bonne qualité”, philosophe l’interprète de Spider-Man dans le Marvel Cinematic Universe. N’importe quel supporter d’un club en sait quelque chose.
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